Si même les Français ne ressentent plus le sens de leur nationalité, de leur histoire et de leurs valeurs, s’ils ne sont plus attachés à leur identité nationale, comment pouvons-nous exiger des nouveaux arrivés qu’ils comprennent notre mode de vie et respecte notre République ?
Oui, vous comprenez maintenant. Les problèmes d’immigration et d’intégration ne sont qu’un symptôme de la crise identitaire dont est victime le peuple français. Aujourd’hui on s’étonne qu’en acquérant la nationalité française, on n’en épouse plus ses valeurs. Alors même que certain Français eux-mêmes rejettent la France, en déplaçant leur fortune ou leur entreprise à l’étranger. Certes, il faut que l’immigré s’intègre. Il ne peut pas prétendre garder ses traditions tout en acceptant les avantages français. Mais il est de notre devoir à nous Français de les aider à réussir cette intégration. Et cette aide passe notamment par l’affirmation de notre identité.
Il est parfaitement normal d’exiger d’un individu qui quitte son pays d’origine pour notre pays qu’il adopte la France. Mais quand bien même il en aurait la ferme volonté cela lui serait impossible si de notre côté nous sommes incapables de nous définir fermement. Refuser de s’affirmer c’est empêcher toute assimilation de l’immigré. Soyons capable de dire ce que nous sommes, d’où nous venons et ce que nous voulons. Et ainsi l’étranger pourra en toute connaissance de cause décider s’il veut nous rejoindre ou pas. Mais s’il décide de prendre la nationalité française, alors celle-ci doit lui être accordée dans les règles. Pas de nationalisation sans une cérémonie civique où l’étranger s’engage auprès de sa nouvelle patrie à respecter les valeurs et les lois de la République.
Et puisque nous acceptons des personnes issues de l’immigration au sein de notre patrie il va de soi que nous devons fermement lutter contre les discriminations raciales. Fermement mais avec prudence car dès lors que nous nous engageons dans une lutte de ce type le spectre de la victimisation permanente nous guette. C’est pourquoi je pense qu’il faut réinstaurer un service civique. Il permettrait aux jeunes de découvrir d’autres horizons et de s’ouvrir aux autres. L’ouverture d’esprit et de cœur étant un facteur essentiel dans l’assimilation de l’immigration. A ceux que je vois déjà émettre des réserves je dis que, oui, cela vas nous coûter financièrement. Mais les émeutes, le repli sur soi et la haine, nous coûtent bien plus. Le prix du service civique c’est le prix de la paix retrouvée.
Bien sûr réussir cette assimilation ne nous interdit pas, au contraire, de nous attaquer aux autres causes des phénomènes migratoires. En punissant plus sévèrement les employeurs de clandestins. En refusent la politique de Bruxelles qui veut relancer l’immigration de travail et de peuplement. En limitant les prestations sociales et médicales pour les clandestins. En rétablissant les contrôles aux frontières. En abolissant l’acquisition automatique de la nationalité française par mariage. En exigent le remboursement par les pays d’origine des dépenses sociales des clandestins.
Il y a urgence car c’est de notre prospérité dont il s’agit.
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