Jean-Marie Le Méné (Fondation Lejeune) sur LCP : «Je réclame le droit de dissuader les femmes de tomber dans la violence de l’avortement»

Jean-Marie Le Méné (Fondation Lejeune) sur LCP : «Je réclame le droit de dissuader les femmes de tomber dans la violence de l’avortement»

“À partir de mardi soir, je risque deux ans de prison. Eh bien, ça c’est la porte ouverte au totalitarisme, ça s’appelle du délit d’opinion réprimé par la prison. C’est extrêmement grave. Je regrette que la droite n’ai pas bougé sur ce point, je trouve cela inadmissible. Avec ce que je vous dis là et lorsque la loi sera promulguée,je peux aller en prison. Eh bien, je continuerai à le dire”, déclare mardi Jean-Marie Le Méné sur LCP. Expliquant que le site gouvernemental consacré à l’avortement parle de “fragments de grossesse” pour parler des restes de l’enfant éliminé dans le sein de sa mère, le Président de la Fondation Jérôme Lejeune constate que “les féministes ont peur de la vérité. Vous n’assumez pas la vérité, vous cachez les mots et vous cachez cette violence aux femmes, et ça, ça vous sera reproché. Vous n’avez pas le droit de cacher la vérité aux femmes”.

Une fois n’est pas coutume, le service public audiovisuel a organisé un débat relativement équitable sur la question de l’avortement et du “délit d’entrave à l’IVG” renforcé mardi par le Parlement, en invitant hier Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l’exclusion et Fiammetta Venner, directrice de publication de la revue Prochoix.

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38 Comments

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  • Delenne Sylvain , 24 janvier 2014 @ 12 h 42 min

    L’Avortement est un choix .
    Une femme ou une jeune fille qui à été violée ( agressée sexuellement )contre sont grée à le droit de choisir l’avortement ou pas . et doit être accompagnée psychologiquement.

    Une femme qui batifole et qui connait les risque donc ,et qui à des rapport sexuel avec un ou plusieurs partenaire elle na pas le droit de ce faire avorter. Car elle savait ce quelle risquait ( la pilule du lendemain fonctionne très bien), et pas mal de c’est femme ce disent qu’après tout en cas de problèmes elle ce feront avorter .

  • Noëlle , 24 janvier 2014 @ 13 h 17 min

    Mon Dieu, vous auriez du me faire homme ! Je n’aurais pas eu de problème de grossesse non voulue et en plus je me serais donné le droit de dire aux femmes ce qu’elles devraient faire; A moi la liberté, à elle les devoirs !

  • Jpsamm , 24 janvier 2014 @ 13 h 45 min

    Le contraire de quoi ?

  • Jpsamm , 24 janvier 2014 @ 13 h 48 min

    Un meurtre commis avec préméditation ou de sang froid, etc est qualifié assassinat (code pénal )

  • Robert , 24 janvier 2014 @ 16 h 43 min

    Delenne Sylvain,
    Vous voulez donc que par son avortement la femme violée supporte une double peine, un double traumatisme.
    Et le violeur, il supporte quoi lui ? Quelle est sa punition quand il est puni ? POur la femme, c’est perpétuité à chaque avortement avec les conséquences traumatiques indéniables.
    Par la pornographie et la mentalité que favorise la contraception, les hommes parviennent difficilement à devenir adultes et responsables au sens vrai du terme. C’est d’ailleurs le but avoué des promoteurs de la culture de mort., que des individus isolés ne puissent échapper à l’emprise du marché et de l’idéologie dominante.
    Les femmes qui peuvent être responsables par leur séduction ou leur accord doivent porter seules la responsabilité partagée d’un acte soi disant d’amour.
    Que ce soit la contraception ou la contraception du lendemain ne répondent pas à cette question essentielle, l’homme est fécond toute l’année jusqu’à soixante ans alors que la femme n’est féconde que jusqu’à cinquante ans et huit jours environ par semaine.
    Pourquoi la femme serait-elle seule à porter ce fardeau terrible à cause de l’irresponsabilité de l’homme?

  • Christin , 24 janvier 2014 @ 17 h 51 min

    Magnifique Mr Le Mene! Courageux, clair, incisif, pour une parole juste! Merci!

  • monhugo , 24 janvier 2014 @ 19 h 37 min

    Les natalistes “patriotes” qui pensent que les 8 millions d’IVG depuis 1975 font 8 millions d’autochtones qui manquent à l’appel, ce qui aurait conduit à justifier statistiquement le flux d’allochtones pour combler un déficit de naissances – quelle courte vue !
    Les femmes qui avortent depuis 1975 sont peu “Versaillaises”. L’IVG concerne les couches de la population les moins évoluées socialement et culturellement d’une part, et d’autre part les accidents de contraception.

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