“À partir de mardi soir, je risque deux ans de prison. Eh bien, ça c’est la porte ouverte au totalitarisme, ça s’appelle du délit d’opinion réprimé par la prison. C’est extrêmement grave. Je regrette que la droite n’ai pas bougé sur ce point, je trouve cela inadmissible. Avec ce que je vous dis là et lorsque la loi sera promulguée,je peux aller en prison. Eh bien, je continuerai à le dire”, déclare mardi Jean-Marie Le Méné sur LCP. Expliquant que le site gouvernemental consacré à l’avortement parle de “fragments de grossesse” pour parler des restes de l’enfant éliminé dans le sein de sa mère, le Président de la Fondation Jérôme Lejeune constate que “les féministes ont peur de la vérité. Vous n’assumez pas la vérité, vous cachez les mots et vous cachez cette violence aux femmes, et ça, ça vous sera reproché. Vous n’avez pas le droit de cacher la vérité aux femmes”.
Une fois n’est pas coutume, le service public audiovisuel a organisé un débat relativement équitable sur la question de l’avortement et du “délit d’entrave à l’IVG” renforcé mardi par le Parlement, en invitant hier Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l’exclusion et Fiammetta Venner, directrice de publication de la revue Prochoix.
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