Le tireur fou «de type européen» et au «crâne rasé» serait un Maghrébin récidiviste d’extrême-gauche !

Heureusement que les défenseurs des libertés et de la responsabilité ne sont pas sectaires comme la gauche, sans quoi nous serions fondés à demander l’interdiction des groupuscules de cette mouvance dont est proche le principal suspect, Abdelhakim Dekhar.

Il ne se sent pas idiot, le député PS de Seine-Saint-Denis Daniel Goldberg, lui qui déclarait lundi sur LCP : “bien entendu que je relie cela aux attaques racistes visant Christiane Taubira (…) Cela fait partie d’un climat, bien entendu” ?

Idem pour la militante homosexuelle et pro-immigration Caroline Fourest, qui affirmait sur le même plateau : “ce n’est pas un hasard, non, ce n’est pas un simple fait divers, il faut vraiment être totalement aveugle (…) On ne sait pas encore qui il est, son profil, peu importe, même si c’est un total cinglé, la folie prend des prétextes en fonction, quand même, de climats particuliers. Anders Breivik en Norvège, qui tue des jeunes socialistes en pensant qu’ils sont responsables de la crise du multiculturalisme, est peut-être un cinglé, c’est un vrai paranoïaque, mais il est révélateur d’un climat dont on connaît tous la teneur sur les réseaux sociaux et sur Internet (…).

Je ne parle pas de Jean-Luc Mélenchon qui déclarait lundi : “que cette agression soit l’oeuvre d’un déséquilibré ou d’un acte politique, elle révèle une ambiance”.

Ou de Nicolas Demorand, racontant avec sa voix fluette : “il y a des mots qui se disent partout, il y a des mots qui s’écrivent, il y a des lettres qu’on reçoit, il y a un niveau ambiant, un bruit, des décibels qui montent, il y a des menaces qui sont formulées, parfois de manière claire et nette, le plus souvent de manière anonyme. Oui, il y a un niveau de violences très supérieur à celui que j’ai pu personnellement connaître il y a quelques années encore.”

Bref, contrairement à ce qu’aimerait croire la rédaction de Libé, leur numéro creux contre le racisme, le tireur fou s’en fichait comme de l’an 40. Et Minute n’est pour rien dans ce carnage. Le Printemps français non plus. Encore une mauvaise nouvelle pour l’oligarchie au pouvoir, qui avait bien besoin de détourner notre attention avec “la lutte contre l’extrême droite” :