Le Zemmour du mardi. “La vie est trop injuste. Delphine Batho, vous vous souvenez, avait contesté publiquement son budget et avait été virée du gouvernement dans l’heure. Mais lorsque Cécile Duflot assassine le ministre de l’Intérieur Manuel Valls pour une politique soutenue par le Président de la République, et accessoirement par 80% des Français, lorsqu’elle pourrit de surcroît la séquence médiatique d’Hollande à Florange, elle reste en place. Oh, ce n’est pas que Delphine Batho fut très utile au ministère de l’Environnement, mais Cécile Duflot, elle, elle est carrément nuisible au logement. Depuis son arrivée, les investisseurs fuient le locatif pour l’immobilier de bureau. Elle avait promis de réduire la pénurie chronique de logements, elle va l’aggraver. Avec ses menaces de réquisition de logements vacants, elle a terrorisé tous les petits propriétaires. Avec son projet d’encadrement des loyers, elle arrive comme la cavalerie dans les westerns… quand la bataille est finie. Sa garantie universelle des loyers imposera une cotisation supplémentaire à des propriétaires et des locataires qui n’ont rien demandé alors que les impayés ne représentent que 2% des loyers. Même les députés socialistes se sont inquiétés de voir l’Etat encore mis à contribution. Mais Duflot est persuadée qu’être de gauche, c’est s’en prendre aux méchants propriétaires et défendre les gentils locataires. C’est Calamity Jane qui se prend pour Lénine. Elle n’a pas encore compris qu’il y a beaucoup de petits propriétaires qui ont acquis un appartement à louer pour préparer leur retraite ou loger un enfant devenu grand. Elle prétend combattre le manque de logements sociaux mais s’élève contre toute fermeture des frontières alors que les étrangers occupent déjà un tiers des HLM en région parisienne. Mais les contradictions ne font pas peur à Cécile Duflot.”
“La patronne des Verts est, paraît-il, intouchable, car les socialistes veulent pouvoir continuer à dire aux Français, qui s’en moquent, qu’ils ne gouvernent pas seuls.”
Cécile Duflot, “c’est un mélange de baba cool des années 70 et de carriérisme des années 80, une rebellocrate à la Muray, qui veut à la fois les places et la posture contestataire. Avec son vieux compère, Jean-Vincent Placé, elle forme un duo d’apparatchiks redoutables. Surnommés “La Firme” par Noël Mamère, ils ont viré manu militari le pauvre président des Verts, Pascal Durand, qui osait mettre en danger leurs maroquins au nom de ses convictions. Le niais : il croyait aux idéaux et à la démocratie dans son parti. Même à l’UMP, au Parti communiste ou au Front national, on ne traite plus les gens comme ça ! Et c’est pour se rabibocher avec des militants choqués par sa brutalité qu’elle a assassiné Valls sur les Roms au nom de la République qui ne lui avait rien demandé. C’est que Cécile Duflot prend la République française pour un terrain vague, où n’importe qui peut venir planter sa tente sans se soucier des habitants ni de leur histoire ni de leurs mœurs ni même de leur simple sécurité. Mais la patronne des Verts est, paraît-il, intouchable, car les socialistes veulent pouvoir continuer à dire aux Français, qui s’en moquent, qu’ils ne gouvernent pas seuls. Il paraît même qu’Hollande apprécie le côté politique de Cécile Duflot. Alors, là, on peut difficilement y croire : cela signifierais qu’il confond politique avec politicien.”
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