Selon Les Échos de dimanche, le déficit public a atteint 4,3% du PIB en 2013. Malgré une croissance supérieure aux prévisions (+0,3% en 2013), on est loin des 4,1% prévus par le Gouvernement et promis à l’Union européenne en attendant de retrouver les 3%. La faute à des moins-values de recettes fiscales : arrive un moment où les prélèvements obligatoires sont si élevés que les augmenter encore diminue les rentrées en raison d’un taux dissuasif : travailler ou déclarer le fruit de son travail n’est plus intéressant. Ce phénomène est connu sous le nom de courbe de Laffer. Son apparition est une excellente nouvelle pour les Français : ils ne devraient plus voir leur fiscalité augmenter, sauf si le Gouvernement souhaite encore réduire ses recette fiscales. En 2012, le déficit avait représenté 4,8% du PIB. Pour 2014, le Gouvernement Ayrault prévoit (les yeux dans les yeux) 3,6% mais Bruxelles préfère tabler sur 4%, on n’est jamais trop prudent. Quant à la dette publique, elle continue à gonfler et atteint 93,5% en 2013 contre 90,2%. La crise que nous vivons l’a déjà fait croître de plus de 50% en quelques années.
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