Mobilisation anti-loi Travail : un policier gravement blessé à Paris

24 policiers ou gendarmes ont été blessés et 124 personnes ont été interpellées dans plusieurs villes en marge des manifestations de ce jeudi contre la loi Travail. Un policier a été pris en charge en état d’urgence absolue après avoir été blessé dans le cortège parisien. Son pronostic vital n’est pas engagé. C’est un agent de la Brigade d’information de la voie publique (BIVP), chargé d’extraire de la manifestation les éléments violents. Il travaillait en civil pour faire la liaison avec les agents en uniforme :

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  • Marino , 30 avril 2016 @ 11 h 47 min

    Les manifestations ont été émaillées de violents affrontements, à Paris, mais aussi en province, et notamment à Nantes, Rennes et Lyon.

    Les heurts ont fait plusieurs blessés graves, du côté des forces de l’ordre, mais aussi des manifestants.

    Un policier a été déclaré jeudi après-midi en urgence absolue. Ce jeudi soir, il est hospitalisé à la la Salpêtrière, à Paris, mais ses jours ne sont plus en danger.

    L’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, Fidl, UNL souhaite maintenir la pression contre le projet de loi Travail.
    En ligne de mire désormais, le 1er mai, traditionnelle journée de mobilisation syndicale, mais aussi le 3 mai, date du début du débat parlementaire…

    Jean-François, évacué au CHU de Pontchaillou où il a été opéré,
    manifestant âgé de 20 ans, a lui été grièvement blessé à la tête au cours de ces affrontements près de la place de la République.

    Selon iTélé et Le Monde, qui cite la famille du jeune homme, celui-ci a perdu l’oeil gauche. Le parquet de Rennes a confirmé dans l’après-midi la perte totale et irréversible de la vision d’un oeil.

    «N’importe qui aurait pu être touché par ce tir-là, il n’y a rien qui justifie un tir de flasball dans la tête», a aussi souligné Sofian, parmi la trentaine de personnes réunies devant le commissariat avec une banderole «Justice pour les blessé.e.s inculpé.e.s».

    * Une enquête administrative ouverte

    Le procureur de la République de Rennes Nicolas Jacquet a confié à l’IGPN une enquête pour déterminer les circonstances des blessures.

  • Trucker , 30 avril 2016 @ 16 h 29 min

    Toujours les mêmes rengaines……on est solidaire des policiers mais on laisse faire les “manifestants” qui se transforment en “casseurs”…

    J’attends encore et toujours que soient dénoncées par le gouverne-ment les violences d’une extrême gravités qui menacent la République et la démocratie ! comme étaient présentées celles en marge de LMPT en 2013 aux invalides ou ailleurs.

    Sauf que, Nuire debout c’est la gauche et que dans la Ripoublique de l’égalité en droit pour certains mais pas pour d’autres ce n’est pas pareil.

    Je me demande bien quel sera le chef d’accusation et sa crédibilité devant la situation actuelle contre le général Piquemal lors de son procès au mois de mai.

    Trouble à l’ordre publique ? participation à une manifestation illégale parce qu’interdite ? remise en cause ou contestation de l’autorité de l’état ? non respect du devoir de réserve ?

    Doit-on en conclure que les manifestations de nuire debout et contre la loi travail sont autorisées ? et donc que les violences et destructions qui en découlent sont considérées comme étant …de la logique des choses ?…et donc que l’ultra violence de gauche est plus tolérable que la violence de droite ?

    Sommes dans toujours dans un état de droit ? et si oui de quel droit et pour qui ?

  • monstro , 4 mai 2016 @ 8 h 45 min

    toujours les mêmes flics voyous
    ce sont eux en civils qui provoquent les heurts et après ils font les fiers avec leurs armes.
    pour une fois que c’est un flics en civils qui a morflé ça change.

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