Assemblée nationale: la Droite demande la démission de Taubira

Ulcérée par la circulaire de Christiane Taubira, qui demande aux juges d’accorder la nationalité française aux enfants nés de GPA à l’étranger, tout en assurant que le Gouvernement est “opposé à la GPA”, la Droite a demandé, mercredi, la démission du Garde des Sceaux dans un échange houleux à l’Assemblée nationale. Les députés UMP ont conspué Christiane Taubira, aux cris de « démission, démission ! »

Jean-François Copé a, quant à lui, accusé le Gouvernement d’encourager « des méthodes qui portent atteinte à la dignité humaine » avant d’ajouter que « l’enfant devient un objet, un objet qui s’achète, privé du droit de connaître sa mère. Quant à la femme, elle est exploitée dans une forme d’esclavage moderne ».

Une motion a également été déposée par 69 députés UMP, demandant un référendum sur le projet de loi autorisant le « mariage » homosexuel. L’ancien ministre Laurent Wauquiez est monté à la tribune pour défendre cette motion : « Vous ne condamnerez pas par vos brevets de bien-pensance au silence les députés qui déposent cette motion et les millions de Français qui partagent nos inquiétudes et auxquels nous voulons que parole soit rendue par un référendum », a-t-il déclaré.

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43 Comments

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  • licorne , 31 janvier 2013 @ 23 h 52 min

    2.000.000 de personnes pour aller pacifiquement virer le marchand de fromage et sa tobeira !!!!!!

  • Jacques , 1 février 2013 @ 9 h 14 min

    Taubira ou le symbole de la gauche sectaire, haineuse, et anti démocratique.

  • xanpur , 1 février 2013 @ 9 h 34 min

    L’UMP peut crier au loup mais elle a largement contribuer à cette situation.
    Si elle avait menée une politique correcte TroncheDeCake 1er et son gouvernement ne serait pas là.
    Si elle avait accepté des accords avec le FN et si elle ne le traitait pas avec son mépris habituel il y aurait pas une majorité de gauche à l’Assemblée et au Sénat

  • Alain Cavaillé , 1 février 2013 @ 12 h 11 min

    Vous écrivez bien “Libéralismes de gauche et de droite”, et là je suis d’accord, parce qu’il ne faudrait tout de même pas oublier que ce processus a commencé avec la V°République établie par Degaulle. Il a inauguré le mensonge et la désinformation officielle, et c’est à partir de lui que les medias se sont crues investies de ce véritable pouvoir occulte et pervers que vous dénoncez A tout prendre on pourrait presque se demander si ce n’est pas
    Mitterrand qui aurait été le moins pourri.
    Actuellement, on assiste à la phase la plus critique de TOUT.
    l’UMP nous a amené le PS sur un plateau d’argent ( d’où UMPS, que je n’ai pas inventé ) Maintenant ils hurlent comme des hyènes auxquelles on aurait volé leur carcasse ( nous ) et tentent par tous les moyens de noyauter le FN, qui, il faut bien le dire, ne réagit que bien mollement.

  • Alain Cavaillé , 1 février 2013 @ 12 h 26 min

    Xanpur exprime très bien le problème :
    OUI, l’UMP a largement contribué à nous amener la gauche…
    et elle n’a même pas senti venir le coup*. C’est là que l’on constate le niveau zéro des professionnels de la politique, les OLIGARQUES, qui sont tellement aveuglés par leurs appétits qu’ils préfèrent tout perdre plutôt qu’aller à composition.
    Mais…réfléchissons une minute* :
    ces politicards de métier, que tout le monde connait bien, de toutes façons ils ne perdent pas leur job. Ils sont toujours qui député, qui sénateur, qui au “parlement” européen, etc, etc…
    donc au final ils NE PERDENT RIEN. Ils laissent gentiment la place à l’équipe qui attend. Du reste ce n’est pas pour rien qu’ils ont inventé le terme d'”ALTERNANCE”,

  • JACKY4546 , 1 février 2013 @ 15 h 29 min

    SI, il faut la virer. Cette “bonne femme” hait la France et les Français et tout ce qu’elle fera sera destiné à détruire notre société.
    La République Française, en 165 ans, n’a jamais été aux mains d’une telle bande d’ordures.
    Même Mitterrand est battu. Ce n’est pas peu dire !

  • Riax , 1 février 2013 @ 21 h 22 min

    La finalité première de la circulaire Taubira, rendue publique au deuxième jour des débats à l’Assemblée, n’était-elle pas de faire diversion : exacerber les esprits sur une proposition externe au projet de loi (quoique promise à s’inscrire dans son prolongement et comme son complément), ce qui pouvait permettre de relativiser la proposition de l’adoption, quant à elle bel et bien interne au projet ? La façon dont certains élus de droite ont paru aimantés par cette circulaire peut d’ailleurs faire s’interroger sur leur complaisance, pour ne pas dire leur complicité. Il n’est que d’entendre les propos de M. Fillon excluant implicitement l’abrogation de la loi, en cas de changement de majorité, mais promettant une simple réécriture de celle-ci, sur les seuls points de la PMA (procréation médicalement assistée) et de la GPA (gestation pour autrui).

    Les deux jours précédents, c’est-à-dire le jour précédant l’ouverture des débats à l’Assemblée et le jour même de cette ouverture, la télévision publique, quant à elle, parut se lancer dans une autre opération de diversion, plus spécifiquement à l’adresse du peuple : deux soirées consacrées à l’Affaire Boulin (et, à vrai dire, plutôt destinées à noyer le poisson, à prolonger le statu quo, pour qui les a bien suivies et s’était, par ailleurs, déjà intéressé à cette affaire). Allait-on enfin assister au chambardement des positions hypocrites et plus que douteuses de nombreux hommes de pouvoir, dans cette affaire, dans les prochaines semaines, à une véritable mise au clair officielle de cette histoire, ont bien pu se demander de nombreux téléspectateurs. Il y avait de quoi, là encore, aimanter les esprits, qui plus est dans la durée, qui plus est encore ceux des citoyens et des électeurs, histoire de les distraire de la loi alors débattue, à l’Assemblée. L’affaire Boulin, ce n’est pas rien…

    Le 10 janvier, soit trois jours avant la Manifestation nationale des opposants au projet de loi, des combattants islamistes positionnés au nord du Mali, engagés depuis une dizaine de mois dans un conflit militaire avec l’Etat central mais dont l’activité militaire de progression vers le sud était au point mort depuis quatre mois, se trouvent subitement prendre possession de (on a presque envie de dire se trouvent subitement propulsés dans) l’agglomération de Konna. Subitement… c’est le cas de le dire, puisque, aujourd’hui encore, les habitants de la région se demandent comment cette victoire militaire a pu être possible aussi vite. Le jour même, le Président du Mali lançait un appel à l’aide à la France. Dès le lendemain, M. Hollande annonçait sa décision, en déclarant la guerre aux combattants islamistes (chose qu’il avait catégoriquement écarté, quelques mois auparavant). M. Hollande, chef des armées, chef d’un conflit et, en quelque sorte, chef des ondes, au moins pour quelques jours.

    A-t-on affaire, dans les trois cas, à une tentative de désamorçage (de manipulation jouant sur les ressorts de la psychologie) ou bien à une simple coïncidence ? Reste au moins la question.

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