Intervention en zones urbaines difficiles…

Johann, 30 ans, pompier professionnel depuis dix ans, est un des deux pompiers blessés avec un policier la nuit de Noël lors des violences qui ont tout déclenché.

« Pendant mes premières années en tant que pompier, raconte-t-il, j’ai exercé à Marseille. Je suis conscient de la difficulté de l’intervention dans des zones urbaines difficiles. Mais c’est la première fois qu’en Corse je vis un tel déferlement de violences, tant nous sommes habituellement respectés. Ce 24 décembre au soir, nous étions quatre, dont une jeune femme, à l’intérieur du camion. A cette époque de l’année — c’est une tradition chez nous —, les gens organisent des feux dans les quartiers, notamment les plus populaires, après avoir amassé des palettes. Une tradition festive bien ancrée qu’on appelle le machja de Noël. Notre première intervention fut pour les Salines (NDLR : un quartier populaire à l’est d’Ajaccio). Le feu ne représentait aucune dangerosité si bien qu’il n’a pas été nécessaire de l’éteindre.

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