Installer des clandestins dans un village: la nouvelle arme anti FN!

Le petit village de Monoblet* (Gard), dans les Cévennes va accueillir très prochainement plus d’une vingtaine de migrants. Venus directement de la « Jungle » de Calais, ces migrants seront installés dans les locaux de l’ancien institut thérapeutique éducatif et pédagogique des Amariniers qui sera transformé en « centre d’accueil et d’orientation ».

Ce projet a été initié par le maire de Monoblet, Philippe Castanon (DVG), en coopération avec l’association la Clède, qui se charge d’organiser l’accueil des clandestins. Ce centre d’accueil ne devrait recevoir que des familles venant de la région de Calais et qui auront ainsi la possibilité de réaliser les démarches nécessaires pour obtenir le droit d’asile. Pour faciliter l’intégration des migrants, Philippe Castanon a refusé d’accueillir des hommes célibataires.

Mais ce centre d’accueil ne fait pas que des heureux. Parmi la population du village certains se sont opposés à l’accueil de ces migrants et l’ont fait savoir au maire lors d’une réunion publique qui a eu lieu le 26 février dernier. Une opposition dont Philippe Castanon a bien conscience. Dans une interview donnée au Midi Libre, il déclare que « notre but c’est de donner une chance à ce projet en réduisant le rejet et le développement des extrémismes (…) celui qui profite au FN.»

Et pour que ce projet soit une réussite, Philippe Castanon veut y mettre les moyens en demandant que l’Etat installe un réseau de téléphonie mobile pour que les clandestins puissent appeler leurs familles. L’association la Clède mettra à disposition un minibus et selon Michel Bouquet, directeur de l’association, six personnes devraient être recrutées.

*700 habitants.

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