Après la LMDE, le CNC au secours de La Vie d’Adèle

La Vie d’Adèle n’est finalement pas interdit au moins de 16 ans par le Centre national du cinéma et de l’image animée mais “aux moins de 12 ans avec avertissement”, ce malgré de longues scènes pornographiques homosexuelles. Un des membres de la commission de classification de l’établissement public à caractère administratif donne au blog Contrechamp les motivations de cette décision : les actrices ont assuré qu’elles simulaient leurs scènes de sexe et Abdellatif Kechiche n’aurait pas cherché à « exciter le spectateur ». Sic. Un nouveau coup de main de l’oligarchie au film La Vie d’Adèle, après celui de la LMDE.

En juin 2013, Alain Soral déclarait :

« Ce film est un film qui, normalement, n’aurait aucun spectateur tellement ça n’intéresse personne et tellement c’est indigent, mais il sera entièrement remboursé et entièrement payé par les scolaires. Les profs, bien cons, avec injonction de l’État, enverront tous (leurs élèves le voir) et même peut-être les classes entières iront sur les heures d’école (…). »

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44 Comments

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  • ranguin , 26 octobre 2013 @ 9 h 58 min

    Pour avoir travaillé dans le cinéma pendant des années, je peux vous affirmer que la palme est connubien avant le résultat final, dès la sélection.
    Cannes c’est le cinéma qui se fait du cinéma.
    Du spectacle.
    Rappelez-vous ; “la maman et la putain”. d’Eustache, ce monsieur m’avait demandé pourquoi je sortait de la salle je lui répondait, parce que pour moi ce film est nul ! Réponse d’Eustache : ” vous ne pouvez pas juger, le montage n’est pas fini”. Il le présentait tout de même en compétition et le film avait été sélectionné.

  • Guy Marquais des Lambert , 26 octobre 2013 @ 10 h 07 min

    Le sujet des films ne veut pas dire grand’chose, depuis “Orange mécanique” on a tout vu traiter au cinéma ….alors pourquoi pas le jeu du touchepipi entre ces dames !
    Finalement c’est l’importance accordée à ce film qui est nocive pour la société, en général, plus que son contenu !
    Notez bien que je ne l’ai pas vu …. mais je suppute…je suppute ! !

  • conneriephobe , 26 octobre 2013 @ 11 h 02 min

    Oui monsieur, un arabe comme vous dites…mais avec des actrices bien blanches et bien françaises…et non musulmanes… cherchez l’erreur.

    Pas fou ce mec. Il sait très bien qu’en France, il peut faire tout ce qu’il veut, même du porno qui ne sera pas classé X, la preuve.

  • Tarantik Yves , 26 octobre 2013 @ 11 h 04 min

    La gauche et ses thuriféraires à l’esprit bancroche, veulent à tout prix nous démontrer que “la mère de crétins est toujours enceinte”.
    Ils y parviennent très bien et dans tous les domaines…

    ” Proverbe italien, que J-L. Cochet dit être Bantou”

  • monhugo , 26 octobre 2013 @ 13 h 45 min

    “Entre les murs”, de Laurent Cantet, c’était en 2008. Là encore, une belle daube ! Ce huis-clos scolaire ne méritait en AUCUN CAS la Palme d’Or.
    De quoi s’agit-il ? C’est une sorte de documentaire (un de plus) sur la faillite du système scolaire français, mais qui ne dit pas son nom (et on est d’emblée tenté de répondre : apprenez-leur d’abord à lire, écrire, compter, en primaire, et vous pourrez espérer faire dans le secondaire plus que de la garderie améliorée !). Cependant, ce n’est pas un vrai documentaire : même un montage habile sur des faits bruts n’aurait pas suffi à soutenir le discours militant sous-jacent de nos enseignants bien-pensants (à gauche toute). Le scénariste et acteur principal (le sieur Bégaudeau) biaise donc habilement et use de nombreux procédés et subterfuges – par exemple le laideron (“la pétasse”) qui apprécie Platon qu’elle a découvert seule, alors qu’elle est incapable de tirer quoi que ce soit d’un texte écrit pourtant par une adolescente comme elle (Anne Frank) : quel rire ! Ce qui revient en l’espèce à dire : pâmez-vous braves gens, ils sont intelligents, éveillés, pleins de potentialités ! Non. Ils sont irrespectueux, grossiers, pas ou mal élevés par des parents dépassés et souvent eux-mêmes en complet porte-à-faux dans la société occidentale, d’une inculture abyssale, et ne s’intéressent au mieux qu’au sport et aux séries télé (et encore avec des querelles de chapelle !) ou au sexe (là, pas de problème, ils sont précoces).
    Au crédit du film, il faut reconnaître que l’ensemble, en tant que spectacle pur, se laisse voir sans ennui, le rendu de l’atmosphère générale étant bien fait, y compris du côté profs, petites mesquineries (le surcoût de la machine à café : grandiose !) et grands ras-le-bol (on est une nouvelle fois convaincus qu’enseigner ce genre de public est harassant). J’avais mis à l’époque 2 étoiles de ce fait sur AlloCiné (sur 5). Finalement beaucoup mieux que “La vie d’Adèle” !
    “Entre les murs”, même avec le grand soutien de Delanoë (entre autres) – convois de “djeuns” dans les cinémas projetant l'”oeuvre”, n’avait fait que 1.617.501 entrées France. Il y avait alors environ 5,3 millions d’élèves dans le secondaire.

  • monhugo , 26 octobre 2013 @ 14 h 01 min

    Léa Seydoux, pour sa part, n’est pas une “découverte” Kechiche. On en est même très loin. Elle a déjà une belle “filmo”, à 28 ans (cela fait 7 ans qu’elle est distribuée régulièrement au cinéma). Elle tourne même à l’international, car elle parle anglais : Tarantino (“Inglorious Basterds” – même si rôle minuscule), Ridley Scott (“Robin des Bois” – rôle plus étoffé), Woody Allen (“Midnight in Paris”), Brad Bird (pour le dernier “Mission Impossible” en date) l’ont employée.
    Elle a en moyenne 3 à 4 films à l’affiche tous les ans.
    C’est une icône bobo. Ce qui l’a assurément aidée : sa famille. C’est la petite-fille de Jérôme Seydoux, le président de Pathé, et elle appartient à la famille des industriels Schlumberger par sa mère.

  • jean-luc , 26 octobre 2013 @ 15 h 21 min

    Je parlais de la petite jeune au nom grec (que j’ai la flemme de chercher) pas de Lea Seydoux. Elles ont toutes les deux craché dans la soupe (justement à propos des pseudo-simulations) s’attirant les foudres du grand artiste auto-proclamé qui doit s’estimer quelque part entre Nergman et Fellini et qui est plutôt du côté de Max Pecas première manière ou de Benazeraf (lequel a été “réévalué” en Antonioni de Pigalle (sic) par la racaille gaucho qui sévit dans les medias (je vois dans le supplément télé du “Figaro” 3 étoiles pour “Welcome” truc propagande immigrationniste qui passe comme film dimanche soir (pas vu mais ça me semble extraordinairement rasoir et convenu), c’est ça la droite ?)

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