Jungle de Calais : toujours pas d’évacuation mais l’église évangélique détruite

Eric Martin
25 février 2016
Latest Update: 25 février 2016 13 h 00 min
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La seule chose que sait faire l’oligarchie face à l’invasion migratoire, c’est détruire des églises :

Aucune évacuation par la force n’est intervenue mardi 23 février dans la jungle de Calais, contrairement à ce qui était initialement prévu par les autorités. Après avoir visité le camp en début de matinée, la juge du tribunal administratif de la ville a annoncé qu’elle ne rendrait pas de décision avant mercredi, voire jeudi. L’église évangélique, inaugurée samedi 13 février, a par contre été démantelée.

Après avoir été rasée au début du mois en même temps qu’une mosquée, l’église évangélique de la jungle de Calais est comme née à nouveau de ses cendres, samedi 13 février, sous la forme d’une grande toile de tente. « On pourra ainsi la démonter et la remonter rapidement, déclarait alors le pasteur Fabien Boinet de l’Eglise des Deux Caps de Calais et instigateur de ce lieu de prière pour migrants. Elle rappelle ainsi que l’Eglise, c’est avant tout des chrétiens réunis ensemble. » Il ne pensait pas si bien dire : trois jours plus tard, elle a été démontée, les pouvoirs publics ayant étendu la zone de démantèlement.

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pasdamalgames , 25 février 2016 @ 21 h 29 min
Si ils avaient mieux voté, ils n’en seraient pas là !!!!
Jeanne E , 26 février 2016 @ 9 h 18 min
Un correspondant, habitant le Pas de Calais, m’envoie ce lien de la Voix du Nord, avec un commentaire

Objet : La loi….

….est la même pour tout le monde. Enfin presque.

C’est l’histoire, il y a quelques semaines, d’un petit estaminet dans une petite ville ou village du Nord / Pas de Calais.

Ce petit établissement est tenu par une dame d’un certain âge dont le mari, retraité, tape occasionnellement le carton avec ses amis.

Madame s’affairant à d’autres occupations, voilà t’il pas que cet ignoble fraudeur, qu’est ce retraité, à l’outrecuidance de verser quelques pintes à des clients assoiffés.

La sanction est tombée. Poursuite pour travail dissimulé. Quoi de plus normal n’est-ce pas? L’état soucieux de nos deniers ne peut se permettre ce genre de dérobade.

Fin du premier épisode certifié exact et relaté dans la Voix du Nord.

Deuxième épisode dans la VdN de ce jour.

Cela se passe dans un des immenses dépotoirs à ciel ouvert que constituent ce que certains s’évertuent à appeler jungle. Un des fleurons du tourisme du Nord/Pas de Calais.

Dans cet immense cloaque se trouvent des “commerces”, nous le savions déjà. Il semblerait d’ailleurs que ces commerces n’aient pas encore reçus la visite de l’URSAAF ou des inspecteurs du travail, au grand dam des commerçants calaisiens d’ailleurs, si si, il en reste. Mais que voulez-vous, ces fonctionnaires ne peuvent être partout à la fois.

Mais le plus beau, je l’apprend ce jour est qu’il existent des douches chaudes gérées, tenez vous bien, par un Afghan (que fichent ils ici ceux la?). Amin Khan, c’est son nom, est le “gérant” de l’installation et perçoit tout naturellement 3 euros par douche, temps illimité, auprès de ses compagnons d’infortunes dont il est dit qu’ils sont totalement démunis.

L’histoire ne dit pas s’il rembourse la ville de Calais pour la consommation d’eau et les moyens utilisés pour la chauffer.

Il y a également des coiffeurs, des barbiers….tout comme “chez nous quoi” à part la visite des fonctionnaires cité ci-dessus.
Marino , 26 février 2016 @ 9 h 36 min
Créé au mois de janvier dans la « jungle » après l’appel des 800 (appel lancé de Paris par des personnalités du monde de la culture), le centre juridique, construit grâce à des souscriptions privées, permet aux migrants de s’entretenir avec des avocats et recevoir notamment des conseils sur leurs démarches. Depuis l’ouverture de la structure, pas moins de 400 personnes ont eu recours à ses services.

Selon un responsable de Médecin sans frontières, l’association a enregistré 101 consultations suite à des violences depuis le 21 décembre, et 90 d’entre elles concernaient des faits perpétrés par des policiers ……

Contactés au sujet des violences policières dénoncées le syndicaliste Gilles Debove (Unité-SGP-Police-FO) a déclaré qu’il n’en « pouvait plus » de cette situation : il estime que ces dénonciations « vont stigmatiser les fonctionnaires qui travaillent péniblement dans le Calaisis ». « Ce que veulent ces gens, poursuit-il, c’est faire diminuer la pression policière à Calais, en utilisant la même technique de communication que les No Borders. »

« Il y a une grosse montée de violence de la part des migrants, et aucune réponse pénale de la part de la justice », regrette-t-il. Le syndicaliste en appelle aussi « au ministère de l’Intérieur et à nos autorités » pour qu’ils « déposent plainte pour allégations mensongères et dénonciations calomnieuses » : « Ils doivent protéger nos fonctionnaires. »

Même agacement du côté du syndicat Alliance. Les propos tenus par la permanence juridique « sont graves », selon Bruno Noël : « J’espère qu’ils ont pris la mesure de leur parole ». Le responsable régional d’Alliance rappelle que « 49 CRS ont été blessés par des migrants depuis le 1er janvier , lors d’assauts sur la rocade ou l’autoroute. »

Bruno Noël fustige lui aussi « l’absence de réponse pénale » face aux violences commises par les migrants et demande qu’il n’y ait pas deux poids, deux mesures dans les décisions prises par la justice.
marie-france , 26 février 2016 @ 10 h 08 min
et pendant ce temps la ,le boutonneux se ballade à nos frais ,il se fiche comme d’une guigne de ce qui se passe ,pour lui la France est le moindre de ses soucis
eric-p , 26 février 2016 @ 12 h 23 min
C’est bien.
Les Calaisiens savent ce qui leur restent à faire pour 2017…
eric-p , 26 février 2016 @ 12 h 24 min
Ça va pas forcément durer longtemps…
Jean-Pierre Lussan , 26 février 2016 @ 12 h 48 min
OUI !! Alors tant pis pour eux!