Hiroshima, mon amour

Une jeune actrice française se rend au Japon en 1957 pour tourner un film pacifiste à Hiroshima. Elle s’éprend d’un architecte japonais. Pendant 24 heures, ils se perdent, se cherchent et se retrouvent. Au matin de leur première nuit d’amour, en le caressant, elle lui griffe l’épaule. Ses gestes lui rappellent un autre amant, le premier, un soldat allemand. C’était à Nevers, durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut tué sous ses yeux, elle fut tondue. Les souvenirs douloureux d’hier se superposent au quotidien de la ville martyr. Sous le ciel d’Hiroshima, la mémoire de l’amour défunt nourrit l’amour naissant…

Combien ont  ricané du célèbre et récurrent « Tu n’as rien vu à Hiroshima, rien » ?
A l’époque( 1959),  le film heurta parce qu’on y montrait un couple en sueur, après l’amour.

Pour la petite histoire, il faut savoir qu’Alain Resnais, le réalisateur,  et Marguerite Duras, auteur du livre éponyme et scénariste, n’étaient pas d’accord sur la fin du film, à savoir si l’héroïne allait rester à Hiroshima ou pas. Du coup, la fin du film est restée ouverte.

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