Vincent est bien vivant, il doit faire l’objet d’une « protection globale »

Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune. Jean-Marie Le Méné, présent à Reims cet après-midi pour soutenir les parents de Vincent Lambert, réagit à l’annonce du Dr Daniela Simon :

« Nous sommes heureux de la décision du Dr Simon de ne pas arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent aujourd’hui. Ce retournement est d’abord un véritable soulagement : Vincent ne sera pas mis à mort dans les jours à venir.

Le Dr Simon a également marqué une préoccupation nouvelle et spéciale pour défendre la vie de Vincent. Elle formule au Procureur de la République une demande de protection globale et renforcée pour Vincent, qui est une reconnaissance que Vincent est bien vivant.

Nous restons mobilisés dans les semaines à venir : le débat est déplacé.

Nous espérons que la décision de ce 23 juillet marque l’amorce d’une évolution sage, pour le bien de Vincent : son transfert dans un autre établissement, loin des violences et des menaces. »

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46 Comments

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  • une passante , 25 juillet 2015 @ 13 h 43 min

    J’espère Charles Martel que vus n’allez pas prendre comme une insulte cette mise au point.hère madame mais, c’est avec vtre type de réaction que l’on voit où sont les limites des connaissances. Contrairement à ce que vous croyez, Vincent est hélas branché à une machine : c’est une pompe à perfusion qui lui délivre son alimentation chimique prédigérée, dite drips. Cette alimentation passe dans son estomac par une sonde qui a été chirurgicalement implantée et qui s’ouvre au niveau de son abdomen. Ce type d’alimentation s’appelle gastrostomie. Pour nourrir Vincent Lambert il faut l’intervention d’une infirmière (très spécialisée dans ce genre de technique) qui suit un protocole strict et sait à quelle heure exactement il faut enclencher le système de la pompe après avoir entré le volume de matière nécessaire à l’alimentation de Vincent, et cela réglé sur un débit chaque fois rééquilibré avec une extrême précision. Vincent est aussi dépendant de cette machine qu’un patient l’est d’un respirateur. Et ça sera comme ça jusqu’à la fin de sa vie à moins que Dieu ne fasse un miracle ! mais pour avoir travaillé pendant 30 ans dans un service semblable à celui où se trouve Vincent Lambert, je peux vous affirmer que je n’ai jamais été témoin d’aucun miracle de cette sorte. Je ne souhaite insulter personne, mais je vous laisse le soin de réfléchir à ce que, par conviction personnelle, les parents de Vincent Lambert veulent faire de leur fils qui n’a pas 40 ans : un mort vivant, et cela pour de nombreuses années…

  • une passante , 25 juillet 2015 @ 13 h 47 min

    Pardon pour les differntes fautes de frappe dont je ne suis pas esponsable mais dues sans doute à un probleme de ogiciel sur le site. Nonobstant, j’espère que ce post est compréhensible.

  • Charles Martel , 25 juillet 2015 @ 14 h 49 min

    Je suis un homme, pas une femme (Charles est un prénom masculin), mais passons.
    Ce que vous dites ne change pas grand-chose au problème. Vincent Lambert n’est pas en fin de vie et n’a jamais manifesté le désir d’en finir, n’en déplaise à sa femme dont l’unique souci est sans doute de récupérer une juteuse police d’assurance décès, c’est pourquoi elle prétend le contraire. Quant aux médecins, leur rôle n’est pas d’accélérer la mort des patients sous le prétexte mercantile de faire des économies – ou alors il faudrait cesser d’abord de soigner gratuitement les potentats nord-africains et leurs sbires ainsi que leurs ressortissants en situation irrégulière dans notre pays, qui s’y accrochent telles des sangsues parce que la soupe est bonne. Vincent Lambert a, lui, cotisé à l’assurance maladie comme tout vrai Français qui travaille, et comme c’est une assurance il a le droit de bénéficier des soins jusqu’à sa mort naturelle (et non provoquée).
    Enfin, je voudrais conclure en disant que l’on juge du niveau d’une civilisation au degré d’attention et de protection qu’elle porte aux plus faibles, ceux qui ne sont pas encore ou plus en mesure de se défendre : enfants à naître, nouveaux nés, malades, accidentés, handicapés, vieillards. Avec vos principes, nous retrouvons ce que l’Occident a combattu avec énergie et sacrifice, le nazisme et tous les totalitarismes, qui veulent fabriquer une société parfaite en éliminant ceux qui ne correspondent pas aux critères. Je vous laisse méditer cela.

  • brennou , 25 juillet 2015 @ 14 h 57 min

    A part ce protocole de nourriture très spécialisé, que savez-vous de l’état de conscience de Vincent Lambert ? Bien d’autres handicapés, aussi dépendants que lui dans leurs fonctions vitales mais ayant gardé une possibilité de communication, ne manifestent aucunement l’envie de quitter la vie. Quant à ceux qui clament quand ils sont en bonne santé, que jamais ils ne supporteront une telle “déchéance”, quelles seront leur pensées lorsque l’avenir leur jouera ce tour ?
    Je conçois que vous n’ayez pas vu de miracle, ce n’est pas donné à tout le monde, même à Lourdes ; mais on connait tout de même 17 ans de coma et un réveil ! L’espoir interdit d’abandonner…! Je sais : ce n’est pas moi qui supporte. Mais je connais autour de moi d’autres situations de handicap lourd qui durent depuis 30 ans !

  • brennou , 25 juillet 2015 @ 15 h 11 min

    Ce n’est pas un problème : nous savons faire la différence entre des fautes de frappe, inhérentes à tout un chacun, et une orthographe mal maitrisée ! Les réponse ont dû vous éclairer, au moins sur ce point !

  • une passante , 25 juillet 2015 @ 16 h 59 min

    Monsieur (excusez-moi ! ) Charles Martel et Brenou (là, je n’ose m’aventurer sur un aléatoire Monsieur ou Madame), je crois qu’il y a confusion entre ce que j’ai écrit, ce que vous avez lu et ce que vous en avez déduit. Je ne sais rien des espoirs pécuniaires de Madame Vincent Lambert concernant une supposée ou possible assurance vie. Je ne sais rien de l’état de conscience de Vincent Lambert car, tout comme vous j’imagine, je n’ai comme informations que celles données par le corps médical et quelques experts, informations confortées par sa femme et contredites par ses parents. J’ai, évidemment, une idée très précise de ce que « coûte » le maintien de Vincent Lambert dans ce service du CHU de Reims, mais je ne l’ai en aucun cas évoqué (cette idée vulgaire est totalement hors sujet) et je n’ai fait aucun parallèle avec le coût des soins donnés gratuitement à quiconque dans les hôpitaux français. Sur ce sujet, je ne sais rien de plus que ce que l’on en dit, et je n’ai pas les moyens de vérification qui me permettraient de m’insurger si ces informations s’avéraient exactes.
    Dans mon post précédent, je me suis contentée de préciser sur un plan purement technique ce qu’était aujourd’hui la « vie » d’un homme comme Vincent Lambert et d’en tirer des conclusions (très personnelles, je vous l’accorde) pour les prochaines années. Quant aux lieux susceptibles d’accueillir Vincent Lambert à sa sortie théorique du CHU de Reims, il ne s’agit pas d’hôpitaux publics, mais de maisons de retraite dites “médicalisées” qui sont dans la majorité des cas des “salles d’attente de fins obscures” (ref : P. Modiano), ou de clinique privées , dont une en Pologne, très connue, (elle est d’ailleurs sur les rangs !) aux honoraires exorbitants et, j’imagine, très nettement au dessus des moyens financiers des proches de Vincent Lambert. Ce type de clinique cherche à remplir ses chambres au meilleur prix, et souvent en laissant entendre aux familles éplorées et dans la confusion, que des techniques d’avant-garde expérimentales permettent maintenant d’espérer des progrès spectaculaires dans ce type de pathologie. Ce qui, évidemment est faux. Ah… pour terminer : Monsieur Charles Martel, de conclure votre message comme vous le faites : « Avec vos principes, nous retrouvons ce que l’Occident a combattu avec énergie et sacrifice, le nazisme et tous les totalitarismes, qui veulent fabriquer une société parfaite en éliminant ceux qui ne correspondent pas aux critères. Je vous laisse méditer cela. » est absurde, inutile et blessant, en vertu de ce que vous ne me connaissez pas, que vous ne savez ni qui je suis, ni ce que je fais, ni ce que j’ai pu faire, ni ce que sont mes idéaux. Je vous laisse méditer cela. M. Coste

  • Hela , 25 juillet 2015 @ 17 h 55 min

    8 ans végétatif ? Sans espoir de retrouver des fonctions normales ?
    Vous la voudriez cette vie là au nom de ”l’humanité”?
    Ou même, voudriez-vous le prendre chez vous ? C’est trop facile de se décharger sur les hôpitaux, médecins,infirmiers in fine sur la société.

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