Avant même l’attentat du Bardo à à Tunis, les patrons de la DGSI (ex DCRI) ne cachaient plus leurs inquiétudes en privé. Le risque d’attentat en France dans les semaines à venir, selon eux, est considérable. Le service de renseignement français se montre, ces derniers mois, inquiet de la situation en Tunisie où un groupe djihadiste de neuf personnes avait été arrrèté, la veille de la fusillade du Bardo, dans la banlieue résidentielle de Tunis. Ces derniers mois, des centaines de kalachnikovs ont été livrées en France depuis la Tunisie par voie de mer notamment.