A propos de Pierre B., le leader de la bande de jeunes qui ont profané le cimetière juif de Sarre-Union, Le Figaro écrit qu’il
affichait une certaine hostilité envers le parti de Marine Le Pen. « On ne parlait pas politique mais si on évoquait le Front national, il se mettait sur deux pattes arrière et se mettait à grogner », raconte (une de ses connaissances). D’après lui, Pierre portait des slogans antifascistes sur ses vêtements, « prétendait se battre contre le fascisme et était très remonté contre la police. Il traitait les policiers et les militaires de fascistes, avec une hargne qui me mettait mal à l’aise », poursuit-il, en précisant que la bande de copains était « fan de metal » et « se tenait un peu à part, à cause de ce centre d’intérêt ».
Biaisé. Dimanche soir, Philippe Bies, député PS du Bas-Rhin, déclarait sur un célèbre réseau social : « C’est sans doute une coïncidence mais le FN a fait près de 41% aux dernières municipales à Sarre-Union ».
Un de ses « amis » commentait : « Philippe, je ne pense pas que l’on (puisse) rejeter la faute sur une communauté en particulier, qu’elle soit religieuse ou politique (…) Aucun parti n’incite à de tels actes ».
« Aucun parti n’incite à de tels actes? C’est une blague… », avait aussitôt rétorqué Philippe Bies.
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