Derrière le déraillement du train en garde de Brétigny-sur-Orge, «les jeunes des cités» ?

Eric Martin
18 juillet 2013
Latest Update: 17 octobre 2017 17 h 27 min
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Ce forum prétend apporter la preuve que “les jeunes des cités ont organisé le déraillement du train en garde de Brétigny” en vue de le piller. En effet, écrit un contributeur, “non seulement les six boulons (de l’éclisse d’aiguillage, ndlr) furent dévissés, mais encore les deux butées de protection vissées sur les traverses, qui en cas de dévissage des six boulons latéraux auraient retenu l’éclisse latéralement. Or le glissement latéral, ou translation de la pièce, aurait évité la projection de la pièce au milieu de l’aiguillage après la passage de la locomotive et des premiers wagons, et ce drame n’aurait pas eu lieu.” Pour lui, donc, “ça ne se fait pas tout seul, en aucun cas, et ces boulons furent donc bien dévissés volontairement pour provoquer l’accident en vue de faire un carnage et le pillage des voyageurs.” Des propos appuyés par un autre contributeur : “Je confirme par le témoignage de mon voisin retraité SNCF qui a été conducteur de locomotive et a réagi de la même façon (…). Il existe entre personnels de la SNCF, personnels roulants et personnels d’entretien des liens de confiance absolus et, dans les gares comme celle de Brétigny, les aiguillages sont vérifiés très régulièrement et les pièces qui présentent des défauts changées immédiatement. D’après mon voisin, il a fallu que les 4 ou 6 boulons soient dévissés ensemble pour que l’éclisse finisse par sauter après le passage de la locomotive et des premiers wagons. Donc, oui, l’hypothèse d’un sabotage criminel est tout à fait plausible.”

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Jeff66 , 19 juillet 2013 @ 7 h 25 min
les mecs des cités sont plus adroits au couteau (pour séparer les pains de résine de canabis, surtout) ou pour arracher un portable à une Dame que pour faire le travail un peu technique et physique qu’on nous explique. Imaginez un zozo à capuche jouer à la “Bataille du Rail”. Le seul rail qu’il connait c’est la rail de coke. Ce qui ne retire pas l’hypothèse du sabotage, mais si c’est cela les auteurs ne sont pas des petits caids de hall d’immeuble.
christine27 , 19 juillet 2013 @ 7 h 31 min
Le jour du déraillement du train Paris-Limoges, la SNCF a été confrontée à un acte de malveillance dans une gare de la Haute-Vienne.
En cause: le démontage d’une “éclisse”, le même type de pièce qu’à Brétigny-sur-Orge (acte revendiqué par des anti-nucléaires)
http://www.ndf.fr/nos-breves/18-07-2013/derriere-le-deraillement-du-train-en-garde-de-bretigny-les-jeunes-des-cites
ALORS ? vos opinions à tous, sur ce sujet
christine27 , 19 juillet 2013 @ 7 h 35 min
pardon, je me suis trompée de lien :

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/exclusif-sncf-l-autre-deraillement-du-12-juillet_1267229.html
Exclusif. SNCF: l’autre déraillement du 12 juillet
Par Philippe Broussard, publié le 17/07/2013 à 19:05,
gtellim , 19 juillet 2013 @ 7 h 38 min
oui mais ce pourrais etre aussi la paresse de certains employés de la SNCF de la voie vue la syndicalisation de cette derniére
sergeG , 19 juillet 2013 @ 7 h 45 min
Lettre envoyée le 17 juillet par mail à la présidence :

Monsieur le Président de la République française,

J’ai l’honneur de solliciter votre haute bienveillance pour les faits suivants :

Selon certains médias, lors de la catastrophe ferroviaire survenue à Brétigny sur Orge, les services de secours se sont fait caillasser par des « jeunes de banlieue ».

Sur ces faits, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier aurait déclaré que « les pompiers ont été accueillis de façon un peu rude ».

Cette formulation est très très grave. L’utilisation du verbe « accueillir » laisse à penser que Paris est la propriété de ces voyous qui, en terrain conquis, ont le droit, reconnu par un ministre, d’y « accueillir » qui ils veulent comme ils veulent.

Considérer que caillasser des services de secours est « un peu rude », laisse à penser que le ministre trouve que ce caillassage est l’expression naturelle de ces « propriétaires » de l’espace publics vis à vis des services de secours de la République qui viennent « envahir leur domaine ».

Si ces faits sont faux, il vous appartient d’engager des procédures à l’encontre des médias qui ont véhiculés ces fausses nouvelles dans le cadre de l’article 27 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Si ces faits sont avérés, il me serait agréable que vous me fassiez connaître quelles mesures vous envisagez engager à l’encontre de ce ministre dont les propos sont autrement plus graves au regard de la démocratie et de la France que ceux qui ont été tenus par Madame Delphine Batho.

A défaut de suites je considérerai que vous partagez les analyses de votre ministre et ne manquerai pas d’en tirer les conséquences.

Dans l’attente de vous lire, je vous prie, Monsieur le Président de la République, de croire à l’assurance de mon profond respect.
Boutté , 19 juillet 2013 @ 8 h 11 min
Le rail est un métier complexe . Les vérifications sont fréquentes .
A part un spécialiste, qui saura comment faire discrètement dérailler un train ou saboter un caténaire s’il n’est pas du métier ? A supposer qu’il y ait intention de nuire, il apparait donc indispensable que la méthode soit fournie par des connaisseurs de la S.N.C.F.
Maurice , 19 juillet 2013 @ 8 h 19 min
Et le document qu’un citoyen a diffusé aux médias qui date de deux ans disant qu’il a écrit à la SNCF comme quoi des éclisses étaient mal boulonnées voire pas du tout ?! (copie en ligne pour ceux qui doute)
Ce n’est jamais arrivé ?
Et le déraillement dans le sud de la France…
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