Derrière le déraillement du train en garde de Brétigny-sur-Orge, «les jeunes des cités» ?

Ce forum prétend apporter la preuve que “les jeunes des cités ont organisé le déraillement du train en garde de Brétigny” en vue de le piller. En effet, écrit un contributeur, “non seulement les six boulons (de l’éclisse d’aiguillage, ndlr) furent dévissés, mais encore les deux butées de protection vissées sur les traverses, qui en cas de dévissage des six boulons latéraux auraient retenu l’éclisse latéralement. Or le glissement latéral, ou translation de la pièce, aurait évité la projection de la pièce au milieu de l’aiguillage après la passage de la locomotive et des premiers wagons, et ce drame n’aurait pas eu lieu.” Pour lui, donc, “ça ne se fait pas tout seul, en aucun cas, et ces boulons furent donc bien dévissés volontairement pour provoquer l’accident en vue de faire un carnage et le pillage des voyageurs.” Des propos appuyés par un autre contributeur : “Je confirme par le témoignage de mon voisin retraité SNCF qui a été conducteur de locomotive et a réagi de la même façon (…). Il existe entre personnels de la SNCF, personnels roulants et personnels d’entretien des liens de confiance absolus et, dans les gares comme celle de Brétigny, les aiguillages sont vérifiés très régulièrement et les pièces qui présentent des défauts changées immédiatement. D’après mon voisin, il a fallu que les 4 ou 6 boulons soient dévissés ensemble pour que l’éclisse finisse par sauter après le passage de la locomotive et des premiers wagons. Donc, oui, l’hypothèse d’un sabotage criminel est tout à fait plausible.”

Lire aussi :
Victimes de Brétigny-sur-Orge dépouillées par des «jeunes» des cités : le sinistre des Transports minimise
> Victimes de Brétigny-sur-Orge dépouillées par des «jeunes» des cités : un rapport de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité confirme le scandale

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206 Comments

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  • Robert BERTRAND-RIGHI , 19 juillet 2013 @ 6 h 02 min

    5/5 Christiane. Toutefois MEME si le FN passait, attendez vous a des sabotages continuels, physiques , ou politiques de la part DES adversaires. En particulier utilisation des syndicats , lesquels ne sont que des courroies de transmission des partis politiques “de gauche “, pour gangrener l’economie par des greves incessantes. La France a une REPUTATION MONDIALE bien etablie, en ce domaine…

  • Robert BERTRAND-RIGHI , 19 juillet 2013 @ 6 h 05 min

    J’en doute et ne vois pas comment vous arrivez a une pareille conclusion, sauf a croire a une JUSTICE IMMANENTE, peut-etre ?

  • ranguin , 19 juillet 2013 @ 6 h 37 min

    La SNCF c’est une administration : 1 qui travaille (l’intérimaire) et trois qui regardent (les titulaires qui perçoivent de nombreuses primes comme celle du charbon alors que nos locomotives sont électriques)

  • JSG , 19 juillet 2013 @ 7 h 08 min

    Faux, archi-faux, l’éclisse n’est pas venue toute seule se placer là, du moins, s’ils enterrinent cette thèse ils ne seront pas crédibles.
    Ce qui va renforcer leurs explications, c’est le fait que la motrice et deux ou trois wagons soient passés sans dommage ?
    Plausible, si ces wagons ont été secoués. En effet, une pièce latérale empèche la roue opposée à quitter son rail, sauf, si les secousses augmentent d’une voiture à la suivante (un peu comme un ouvrage entre en vibration jusqu’à la rupture) jusqu’à la rupture d’attelage.
    Imaginons, que dans un premier temps, l’éclisse ait été retirée de nuit…, puis déposée rapidement dans le coeur de l’aiguille entre le passage des deux trains ?
    Bref, sauf en cas de fuites de la part des enquêteurs, nous ne saurons rien !

  • JSG , 19 juillet 2013 @ 7 h 09 min

    Non, pas perpendiculairement, mais parallelement c’est encore plus improbable…

  • JSG , 19 juillet 2013 @ 7 h 14 min

    L’enquête dira? d’où venaient ces individus, et combien de temps après le déraillement, ils étaient sur place !
    A moins, qu’on nous oppose une fois de plus “la cohésion sociale” pour couvrir une forfaiture de plus.

  • Câlinou , 19 juillet 2013 @ 7 h 24 min

    Les victimes d’attentats, en France, sont des victimes CIVILES de guerre.
    Donc un attentat est un acte de guerre ( en temps de paix ).

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