Et voici notre nouveau Charles Trenet!

Après voir publié un ouvrage aux éditions Artège (Aleteia vous en parle ici !), le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine collabore aujourd’hui avec… Warner Music ! La chanson « Par-ci, par-là » est tirée du premier album du père Michel-Marie, Bonjour la vie, qui sortira le 24 mars prochain. Un album de 13 chansons françaises, écrites, composées et chantées par le père Michel-Marie lui-même.

Prédicateur, écrivain, compositeur et chanteur, le père Zanotti-Sorkine a toujours cherché à mettre sa plume et sa voix au service de son action apostolique.

Son histoire est atypique en raison de ses racines familiales et de son parcours personnel. Son grand-père maternel, Henri Sorkine, était un immigré russe de confession juive arrivé à Paris au début du XXe siècle et qui, sans se convertir lui-même, fit baptiser ses deux filles. Sauvé in extremis de la persécution nazie, Henri Sorkine continua son parcours, greffant dans le cœur de ses enfants de profondes valeurs humaines, non héritées directement du christianisme. Une vocation sacerdotale naquit néanmoins dans ce contexte.

Avant de répondre à l’appel du sacerdoce, il a poursuivi pendant plusieurs années, à Paris et à Monte-Carlo, une carrière artistique d’auteur-compositeur-interprète, allant de cabarets en piano-bars, découvrant une humanité apparemment éloignée de Dieu mais riche de désirs infinis. Cette période est l’histoire d’un dilemme : l’amour de Dieu l’emportera-t-il sur d’autres attirances ? Aujourd’hui, il a réussit à lier les deux et sort son premier album : « Pendant des années, au temps de ma jeunesse, j’ai chanté de cabarets en piano-bars les plus belles chansons françaises, et j’ai vu de mes yeux le pouvoir bienfaisant et recréateur des mots quand ils sont revêtus de mélodies. Sur cette terre, nous ne chantons pas assez ! ».

Source

Après avoir bouleversé ses paroissiens par ses homélies qui mobilisaient des églises pleines, à Marseille, comme en Belgique ou à Paris, le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a décidé de s’attaquer à une plus grande audience. Ses homélies largement diffusées sur son site et suivies par des dizaines de milliers de fidèles sur YouTube et sur sa propre chaîne par 800.000 auditeurs vont, dans quelques jours, s’ouvrir à un nouveau créneau : la chanson. Si le groupe Les Prêtres est diffusé par les disques Universal, c’est Warner Music qui a pris en charge la promotion de son deuxième CD « Bonjour La Vie ». Treize chansons écrites, composées et interprétées par cet ancien musicien.

« Pendant des années, j’ai chanté de cabarets en pianos-bars les plus belles chansons françaises, et j’ai vu le pouvoir bienfaisant et récréateur des mots quand ils sont revêtus de mélodies. Sur cette Terre, nous ne chantons pas assez », écrit-il dans le dossier de presse. C’est Tino Rossi qui l’avait poussé à quitter Nice pour les scènes parisiennes sur lesquelles il devait chanter dix ans avant de trouver le chemin du séminaire.

Et, en effet, ce prêtre hors norme, dont le charisme n’a pas toujours été apprécié par sa hiérarchie, a reçu une double vocation. À Sylvain Augier, qui l’interrogeait sur les ondes de Sud Radio, n’a-t-il pas déclaré que, dès l’âge de huit ans, il a ressenti l’appel du sacerdoce, doublé d’une voix à la Charles Trenet…

L’adjectif « atypique » l’identifie dès le premier abord. Né d’une mère juive russe et d’un père corse, le père Michel-Marie n’hésite pas à affirmer que sa paroisse, c’est la rue, et il le démontre dans la vidéo d’« Un p’tit bonjour par ci, un p’tit bonsoir par là », qui risque bien, par son rythme et ses paroles, de s’annoncer au box-office.

Il ne quitte jamais sa soutane, « un moyen formidable de communication », et pense que la beauté de la liturgie pourrait à nouveau remplir les églises. « La messe doit être magnifique et toucher le cœur des fidèles. »
Avec ce disque, il espère non pas convaincre, mais simplement montrer à ceux qui voudront l’écouter que Dieu est avec eux, quels qu’ils soient. « Les gens ont besoin de mystère, je vais leur chanter la joie de Dieu qui nous aime tant. Même au pire moment. Celui de perdre un enfant, par exemple. Je sais que c’est difficile à admettre et à comprendre pour une mère, un père. Mais je me dis, devant ce petit corps, qu’il serait d’une injustice terrifiante si Dieu ne lui permettait pas de franchir les portes de la mort pour vivre désormais dans l’éternité, jusqu’à la résurrection », a-t-il déclaré au micro de Sylvain Augier.

Après avoir publié quinze livres, cet homme de foi pure et dure, a donc choisi une nouvelle manière d’évangéliser en s’adressant, en musique, au plus grand nombre. Comme l’avait fait le Père Duval avec son succès « Le Seigneur reviendra » dans les années 60, lui que l’on avait surnommé « le Georges Brassens en soutane », ou encore Sœur Sourire, avec son célèbre « Dominique, nique, nique » qui lui valut, en 1963, un Grammy Award.

Depuis qu’il a été ordonné prêtre en 1999, à l’âge de 40 ans, le Père Michel-Marie a attiré les foules dans ses églises, et notamment pendant les 10 ans où il servit la paroisse Saint-Vincent-de-Paul sur la Canebière, qui laisse un souvenir inoubliable chez les nombreux convertis qui lui rendent grâce. Avant de partager, depuis 2014, son temps entre le sanctuaire marial de Notre-Dame de Laus, Paris et de multiples conférences. « Mon vieux copain », « La Valse de l’amour » deviendront-ils, dès le 24 mars, des succès sur nos radios ?

En tout cas, voilà un bel exemple pour notre jeunesse et nos communautés ecclésiastiques ! De quoi redonner la foi en cette Église qui a perdu ses fidèles.

Floris de Bonneville – Boulevard Voltaire

Related Articles