Le 15 juin, le président russe a tenu sa 15e ligne directe avec la population et répondu à près de 70 questions près de 4 heures.
Si James Comey est poursuivi aux Etats-Unis dans le cadre de cette affaire, nous sommes prêts à lui accorder l’asile politique en Russie, il doit le savoir
Pendant sa ligne directe annuelle avec les Russes, le maître du Kremlin a abordé les déclarations de l’ancien directeur du FBI James Comey devant le Sénat, en notant qu’aucune preuve d’ingérence russe dans l’élection américaine n’avait été présentée. Il est même allé jusqu’à lui proposer l’asile en cas de pépins avec la justice américaine, au titre de «lanceur d’alerte», en rappelant le cas d’Edward Snowden.
Où que l’on soit sur le globe, intérêts et ingérences des Etats-Unis sont présents partout
Depuis la nomination de Donald Trump, la Russie fait les gros titres de la presse dans les pays occidentaux, où on l’accuse de s’être ingérée dans les élections américaines. Lors de la ligne directe, Vladimir Poutine a déclaré que ce n’était pas Moscou mais Washington qui propageait sa propagande partout à travers le monde. «Tout le monde le sait mais aucun leader ne veut se brouiller avec les Etats-Unis», a-t-il confié.
S’il n’y avait pas eu la Crimée, ils auraient de toute façon inventé un autre prétexte pour contenir la Russie
D’après le président russe, la Russie a vécu toute son histoire récente sous le régime des sanctions, car dès que les autres pays ont décidé de voir en elle un concurrent, ils ont commencé à imposer des restrictions en invoquant de multiples prétextes.
Je ne veux pas voir mes petits-enfants grandir en princes de sang
Vladimir Poutine parle toujours très peu de ses filles, c’est encore moins le cas des autres membres de sa famille. Néanmoins, lors de cette 15e ligne directe, il a partagé avec plusieurs millions de téléspectateurs qu’un de ses petits-enfants était déjà à la maternelle et un autre était né récemment. «Malgré toutes les rumeurs, mes enfants, mes filles, habitent ici, en Russie, à Moscou. Elles sont dans le domaine de l’éducation, de la science. Elles ne se mêlent pas de politique et vivent une vie ordinaire», a-t-il ajouté.
Nous constatons aux Etats-Unis une hausse de la russophobie. […] Son niveau élevé est lié à des problématiques de politique intérieure
Les relations russo-américaines se trouvent toujours invariablement au centre de l’attention internationale. Vladimir Poutine a déclaré que malgré une certaine hystérie dans les médias aux Etats-Unis, la Russie y possédait de nombreux amis. Et beaucoup de gens en Russie, selon le président russe, respectent les Etats-Unis. «J’espère donc que nos relations reviendront un jour à la normale, c’est en tout cas ce que nous recherchons», a-t-il poursuivi.
La force d’un leader ne se mesure pas à sa poignée de main
A la question portant sur qui des dirigeants internationaux avait la poignée de main la plus virile, le président russe a répondu que ce n’était pas la force de la poignée de main qui comptait mais l’attitude dans le travail, envers le destin de son pays et de son peuple.
Nous avons une machine à voyager dans le temps, il s’agit de l’Histoire
Le président russe a rappelé que le but commun de tous les pays du monde était de faire de ce monde un endroit meilleur. Pour parvenir à cet objectif, il a conseillé à tout un chacun d’apprendre l’Histoire pour comprendre comment construire l’avenir et ne pas répéter les erreurs du passé.