Attention, livre coup de poing ! C’est peu dire que Philippe Vardon jette un pavé dans la mare avec son livre “L’imam Estrosi” sorti chez IDées éditions. A rebours de son image nationale “droitière” Christian Estrosi, maire de Nice, cultive localement un amour de moins en moins modéré à l’égard des musulmans et singulièrement de l’UOIF. Preuves à l’appui, Philippe Vardon – qui présentera son livre vendredi 14 mars au Bastioun à Nice, 9 rue Ribotti, à partir de 19 heures – démontre et démonte un système clientéliste dont les premières victimes sont Nice et les Niçois. Un avant-goût de la France d’après voulue par Nicolas Sarkozy… En exclusivité pour Novopress, les bonnes feuilles (Vous pouvez d’ores et déjà commander mon enquête-choc “L’imam Estrosi” à NR – 9 rue Ribotti – 06 300 Nice, 15 euros port compris, chèques à l’ordre de “mandataire financier de Philippe Vardon”.)
Extraits de la préface rédigée par Joachim Véliocas de l’Observatoire de l’islamisation :
Les députés et maires UMP n’ont jamais été clairs avec les islamistes. (…) L’Observatoire de l’islamisation a recensé 25 maires sortants UMP qui ont aidé l’édification de mosquées avec des subventions ou des terrains municipaux. Aucune remontrance de la direction de l’UMP, c’est Serge Dassault qui montra l’exemple à Corbeil Essonne en finançant la mosquée de la ville qui invita le pro-lapidation Hani Ramadan à y prêcher ! En mode arrosage automatique, à tel point que les mauvaises langues appellent « l’UMPS » Une Mosquée Par Semaine… (…) L’UOIF est dans les petits papiers de Christian Estrosi à Nice. Le député-maire voulant faire croire à ses administrés qu’il s’agit là de musulmans « modérés », aussi légitimes que les enfants de Catherine Ségurane. Philippe Vardon-Raybaud présente M. le Maire comme un « imam », c’est-à-dire littéralement celui qui « conduit » en arabe. Un titre volontairement provocateur et qui sera considéré excessif par certains. Mais à bien y réfléchir, oui, Christian Estrosi conduit bel et bien les migrants dont il a facilité l’arrivée avec l’UMP, vers les nouvelles mosquées de Nice dont il a promis la construction. Après tout, n’avait-il pas affirmé dans une mosquée de l’UOIF, à l’Ariane, qu’il s’y sentait chez lui ?
– Extraits de l’avant-propos :
J’ai [Philippe Vardon, note de Novopress] écrit plus haut considérer que mon âme est niçoise. En effet, je crois que notre identité s’exprime notamment à travers un état d’esprit, une attitude face au monde et aux événements. Cette âme niçoise, c’est à la fois l’insoumission et la fidélité. « Rebelle mais fidèle » pourrait-on résumer. A travers les figures que nous avons déjà citées, Ségurane et Provana de Leyni, et encore davantage sans doute si l’on songe aux insurgés Barbets ayant mené la guérilla face aux soldats français de la Révolution, à Jean et Jacques Médecin, ou bien – pourquoi pas ?! – à Albert Spaggiari, on retrouvera cette âme. Christian Estrosi, lui, se situe aux antipodes de cette tradition et incarne d’ailleurs une véritable rupture dans la vie politique niçoise. Il n’est pas « insoumission et fidélité » mais uniquement compromission et opportunisme. Sur les accords électoraux avec le Front National, sur la peine de mort, sur le PACS et le mariage homosexuel ; Christian Estrosi s’est renié. Devenu maître dans l’art du double-discours, il applique aujourd’hui ce talent à la question de l’islamisation de notre ville.
Christian Estrosi a fait de la religion musulmane une simple variable d’ajustement électoral : quand d’un côté il joue les durs pour rassurer son électorat le plus à droite, de l’autre il collabore avec les musulmans radicaux de l’Union des Organisations Islamiques de France. Évidemment, lui qui communique pourtant tellement d’habitude est un peu plus discret à ce propos… Mais cet adepte du clientélisme effréné ne perd pas non plus de vue le poids électoral que peuvent représenter les musulmans dans notre ville et il n’entend pas laisser champ libre à la gauche pour séduire ces derniers. Le discours de fermeté affiché sur certains plateaux de télévision n’est étrangement pas le même que celui tenu lors des visites dans les mosquées. (…) Je considère que ma position, franche, est bien plus respectueuse des musulmans que celle d’un Christian Estrosi dont l’attitude fluctue au gré des sondages (ou des votations suisses!) et du calendrier électoral. J’affirme pour ma part mon respect pour la foi des musulmans, tout en étant très ferme : je n’accepterai jamais l’occupation de nos rues, l’imposition de règles et de coutumes en contradiction avec notre identité, l’infériorisation de la femme, la revendication de droits particuliers, l’ingérence religieuse et politique de pays étrangers, ou encore la volonté de voir se multiplier dans ma ville les mosquées.