L’information a été révélée mercredi par la radio publique allemande (RBB) : les services secrets allemands ont espionné le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Mais le chef de la diplomatie n’était pas la seule cible des écoutes allemande : la Cour internationale de justice de la Haye, l’Unicef, l’organisation mondiale de la santé (OMS), le FBI ou encore “de nombreuses d’entreprises européennes et américaines, dont l’entreprise d’armement Lockheed aux Etats-Unis” étaient concernées, selon la radio. Laurent Fabius a réagi dans l’après-midi, affirmant que c’était “désagréable” d’apprendre cela. Il a demandé “à l’ambassadeur de se rapprocher des Allemands pour voir ce qu’il en est”.
“On ne peut pas comprendre qu’il puisse y avoir ce type de pratiques entre alliés. Je l’avais dit quand il s’agissait des États-Unis, je le dis encore lorsqu’il s’agit d’un pays ami comme l’Allemagne”, a réagi le Président français :
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