Le rapport de l’ONG Help Refugees sur la jungle de Calais…

La jungle de Calais continue de faire parler d’elle. Une bataille des chiffres oppose le gouvernement qui tente de minimiser son ampleur, et les riches ONG internationales qui avancent le nombre de 5000 migrants encore présents sur place. Qui croire ? Quelle est la réalité ? Difficile de donner le bon dieu sans confession à l’une ou l’autre des parties. Nord Actu a pu se procurer le rapport d’une ONG et a analysé son contenu. Help Refugees, une ONG britannique pro-migrants aux moyens financiers et humains quasi-illimités, a effectué une enquête auprès des occupants de la jungle de Calais et réalisé un rapport rédigé en anglais.

Nous devons le concéder, le dossier est bien fait, visuellement agréable, riche de statistiques et de graphiques. Mais ne nous y trompons pas, derrière ces chiffres, il y a la propagande et la récupération des migrants pour faire avancer les intérêts de Help Refugees. Cette organisation non-gouvernementale (ONG) fait partie d’une nébuleuse de gauche mondialiste où se côtoient les féministes les plus extrêmes, les no-borders, les lobbies immigrationnistes, tout cela financé par le showbiz et les fortunes du monde entier à coups de galas somptuaires et d’apparitions dans les plus grands shows télévisés.

A Calais, Help Refugees peut compter sur l’action de nombreux bénévoles en majorité britanniques. Ils disposent d’un entrepôt de tri et de stockage de dons matériels. Présents et bien intégrés au sein de la jungle, 20 militants de l’ONG ont réalisé une enquête au sein de la jungle entre le 20 et le 26 février 2016. Le sondage a été réalisé à partir du témoignage de 870 migrants, 15% de la population de la jungle d’après Help Refugees soit un total de 5500 individus. Information impossible à vérifier.

Mais soit ! Que disent les chiffres ?

On apprend que 96.8% des sondés sont des hommes, de 25 ans d’âge moyen environ. Les pays d’origine principaux sont l’Afghanistan, le Soudan et la Syrie. Suivent des pays comme l’Iran, le Koweit ( !), l’Irak ou bien encore l’Egypte. Natacha Bouchart, maire de Calais, a d’ailleurs déclaré vouloir faire expulser les ressortissants égyptiens, ces derniers ne pouvant prétendre que leur pays est en guerre.

66.4% des individus interrogés sont célibataires, et 75% n’ont pas eu de cursus d’études supérieures.

Quand Help Refugees leur demande pourquoi ils ne se sentent pas en sécurité au sein de la jungle, ils accusent la police française de les traiter comme « la police syrienne » (sic), et dénoncent également l’hostilité violente des Calaisiens (nommés dans le rapport « citizens »: comprenez citoyens). S’ensuit une série de statistiques sur ces 2 principales menaces : une police perçue comme systématiquement violente et une population autochtone considérée comme fasciste et raciste.

49.2% des sondés ont déclaré avoir été victimes de violences de la part des autochtones, et 75.9% de la part des forces de l’ordre.

Lorsque l’on analyse un graphique qui répartit le type de violences censées avoir été commises par les calaisiens, on observe que 34.33% sont des violences physiques, 29.62% des violences verbales et 2.76% des violences sexuelles (même si les auteurs admettent qu’aucun n’a fourni de détail sur la nature de ces agressions) ! On reste un peu sur notre faim car le rapport ne nous dit pas quel type de violence touche les 33% restants…

Les « témoignages » parlent d’hommes « cagoulés », en « groupes de 20″ parfois, qui les attaquent à coups de « matraques, d’armes à feu, de couteaux et de chiens d’attaque ». Les calaisiens poussent la cruauté jusqu’à les « éclabousser à l’aide de leurs voitures », et leur « jettent des fruits et des légumes ». De nombreux témoins racontent qu’un migrant a même eu « son bras tranché » par des policiers en civil.

Ces témoignages, apportés sans preuve, s’apparentent plus à des légendes urbaines, mais sont martelés dans le rapport comme des évidences.

2.8% des migrants interrogés ont également témoigné avoir été victimes d’agressions sexuelles de la part de la police. Coïncidence troublante…

S’ensuivent de nombreuses statistiques censées illustrer la précarité extrême des conditions de vie au sein de la jungle calaisienne, comme le temps d’attente moyen pour recevoir un repas gratuit (55 minutes), la proportion de migrants qui disposent d’un cadenas pour fermer leur abri de fortune (35.3%).

On remarque le choix des mots employés afin d’apitoyer le lecteur, les migrants les plus jeunes ont entre 12 et 17 ans et sont désignés comme des enfants…

A la question, quel métier souhaitez-vous exercer au Royaume-Uni ? L’extrême majorité répond étudiant ! Ou encore si ils souhaitent retourner dans leur pays d’origine, 2.19% répondent par l’affirmative.

Instructif donc ! Le document s’achève sur la déclaration universelle des droits de l’homme.

Universalité qui ne concerne pas cette étude (censée chiffrer la souffrance des victimes de l’immigration illégale) puisque que les calaisiens n’ont pas été consultés également.

Rapport Refugee Rights « The long wait »

Lu sur Nordactu

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