L’écrivain et historien écrit dans Le Figaro du jour :
Pris sur le vif, jeudi dernier, dans la conférence de Presse du chef de l’État: «La France, elle doit toujours être à l’initiative…/ C’était quand?/ Est-ce que les crédits ont à l’être?/ …nous aurons à chercher un accord pour permettre que dans le moyen terme, il puisse être donné un cadre pour que les Grecs puissent faire des réformes…/ Et puis, tout s’est défait dans les applications, dans les détails, puis ensuite dans les mouvements de force./ Nous avons pu faire accomplir des progrès, mais ils n’ont pas résisté aux tenants des épreuves de force…» Etc., etc.
Quel sabir est-ce là? Quel étrange baragouin? Comment ne pas songer, le cœur serré, au verbe perlé du général de Gaulle, à la langue si nette de Georges Pompidou, au phrasé un rien guindé de Valéry Giscard d’Estaing, aux formules toujours tenues de François Mitterrand, au parler savoureux encore de Jacques Chirac? Hélas -comme Nicolas Sarkozy avant lui- François Hollande semble avoir choisi de mépriser le Français.
Après la France, les Français…
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