Pas vraiment ” Petite maison dans la prairie”, la vie de Laura Ingalls!

La véri­table biogra­phie d’ori­gine de Laura Ingalls vient d’être publiée et c’est un carton en librai­rie. Rien d’éton­nant, car cette version non censu­rée est bien plus violente et trash que la sympa­thique série TV. Les gentils Ingalls. Qui n’a jamais essuyé une larme en regar­dant les aven­tures de cette parfaite petite famille de pion­niers améri­cains ? La jolie Mary qui deve­nait aveugle, le super patriarche Charles et son exem­plaire épouse Caro­line, toujours prêts à rendre service et à abreu­ver leurs enfants de conseils sur l’amour et le respect… Si cette petite famille a réel­le­ment existé – la série est effec­ti­ve­ment basée sur l’au­to­bio­gra­phie de Laura Ingalls Wilder – elle a été large­ment roman­cée.

La version origi­nale de l’ou­vrage vient d’être éditée, et on y découvre un quoti­dien bien plus diffi­cile et violent que dans la série télé­vi­sée fleur bleue que l’on connaît tous.

Inti­tulé Pioneer Girl, ce récit de la vie de Laura Ingalls et de sa famille raconte leur quoti­dien entre problèmes d’argent et dureté de la vie dans l’ouest améri­cain à la fin du 19ème siècle. Si dans la série TV, la famille Ingalls vit très modes­te­ment dans une petite maison de bois, construite par Charles évidem­ment, la réalité était bien diffé­rente, comme le raconte aujourd’­hui l’édi­trice de l’ou­vrage, Nancy Tystad Koupal dans des propos rappor­tés par l’AFP. Les Ingalls vivaient ainsi dans des motels miteux. « À un moment donné, la famille a dû fuir en pleine nuit pour éviter de payer le loyer », rapporte Nacy Tystad Koupal. On est bien loin du modèle de droi­ture des person­nages de la série…

Elle relate égale­ment un épisode effrayant, mais proba­ble­ment courant dans l’ouest des pion­niers de 1890, qu’a­vait vécu Laura Ingalls. Se rendant au chevet d’une femme malade pour la soigner, la fille de Charles et Caro­line, avait été agres­sée par le mari ivre et violent de sa patiente. Si elle n’a pas été violée par cet ivrogne, c’est parce qu’elle n’avait alors pas hésité à le frap­per. Un récit truffé d’his­toires de ce type qui a su séduire de très nombreux lecteurs aux Etats-Unis.

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