On ne peut pas, d’un côté, donner son parti à sa fille qui n’a jamais caché sa volonté de le dédiaboliser (en évitant les “dérapages”, ce qui est louable, et en affadissant son programme, ce qui l’est moins) et pouvoir continuer à “déraper” tranquillement.
Si Jean-Marie Le Pen voulait poursuivre sur cette lancée, il lui fallait soutenir Bruno Gollnisch lors de la succession en 2010. Son soutien aurait fait la différence et Bruno Gollnisch n’aurait jamais tué le père comme sa fille va finalement le faire.
Lui qui n’a pas pris la défense des candidats exclus les uns après les autres suite à des “dérapages”, comme disent les grands médias, le voilà sur la touche. Tous les “durs” qu’il n’a pas défendu du temps de leur exclusion ne sont plus là pour le défendre…
Marine Le Pen devrait juste se rappeler que “déraper” volontairement, c’est exactement comme tout faire pour que sa fille lui succède à la tête du FN alors qu’elle n’a pas d’idées et aucune culture, c’est faire joujou quand tant de Français placent tous leurs espoirs dans ce parti politique.
93 Comments
Comments are closed.