On glande dur dans les collectivités locales (on parle des agents présents à leur poste !)

Outre le fait que les 35 heures dans le public coûtent 7 milliards d’euros par an aux contribuables et alors que la gauche n’a que le mot “austérité” à la bouche, Capital de janvier attire notre attention sur le temps de travail des agents des collectivités locales, en réalité bien souvent inférieur à 35 heures par semaine :

“Selon la Cour des comptes, les frais de personnel ont explosé (+ 85% entre 2000 et 2012) y compris dans les communes (+ 46%), alors qu’il n’y a eu aucun transfert de compétences. « L’augmentation du temps de travail pourrait permettre de maintenir la qualité des services sans alourdir les dépenses », reconnaît le maire de Sceaux, Philippe Laurent, de l’Association des maires de France (AMF).

D’autant que de nombreux agents locaux ne font même pas 35 heures (1 607 heures par an). La Cour des comptes assure que la pratique est « répandue » du fait des nombreuses dérogations au droit commun concernant les congés. Au conseil général du Tarn, par exemple, les agents ne pointent que 1 523 heures par an, soit deux semaines et demie de moins que la norme. Et c’est encore pire dans l’Aude, où le temps de travail ne dépassait pas jusqu’à présent 1 513 heures. Les agents de la ville de Toulouse disposent quant à eux de 7 à 10 jours de congés de plus que le nombre légal. Cela représente une perte de 272 équivalents temps plein, et un surcoût annuel de 8,6 millions d’euros. Impossible de savoir avec précision combien de collectivités se laissent aller à ces dérives, qui font gonfler mécaniquement les effectifs. Mais on peut quand même se faire une idée de la facture. En prenant l’hypothèse que la moitié de nos structures locales font travailler leurs agents 1 560 heures par an, la Cour estime le surcoût annuel pour le contribuable à environ 800 millions d’euros!

Encore ces chiffres ne tiennent-ils pas compte du taux d’absentéisme, en forte hausse. Selon l’Institut Montaigne, les agents des collectivités locales déposent en moyenne 21,7 jours de congés maladie par an, contre 15,6 dans le privé – le chiffre atteint même 23,6 jours pour les seuls titulaires. La palme revient sans conteste aux régions : les absences pour raison de santé y atteignent 29,9 jours, soit l’équivalent de… 6 semaines par an, deux fois plus qu’en 2005 ! Dans un rapport de 2013, la Cour régionale des comptes d’Ile-de-France a même recensé plus de 45 jours d’absence en moyenne pour le personnel technique dans certains lycées de la région, « soit près du quart du temps effectif des agents ». Au total, elle évalue le coût à plus de 40 millions par an.”

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23 Comments

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  • antikhmer , 6 janvier 2015 @ 11 h 19 min

    solutions simples :

    suppression des intercommunalités

    diminution des effectifs des conseils régional et général de 50 % et regroupement des conseils

    vente des locaux et des équipements

    pour ceux qui partent : 1 an de salaire

    à terme, on va tous y gagner même les partants

  • marcS , 6 janvier 2015 @ 11 h 21 min

    Le plus grave c’est encore qu’ils ne foutent rien durant le peu d’heures qu’ils passent sur leur lieu de travail !!!
    Pour s’en rendre compte il n’y a qu’à se pointer vers la machine à café à n’importe qu’elle heure de la journée de travail !!!

  • marcS , 6 janvier 2015 @ 11 h 44 min

    Et je mettrais dans le même sac les fainéants de l’Equipement, de l’EDF, de la SNCF, de la SNCM et j’en passe…
    Il n’y a qu’à observer sur un chantier où ces personnes interviennent …. pour un qui travaille ….trois qui regardent !!!!
    Quand Est-ce que l’on privatisera tous ces services qui nous ruinent ????

  • hello , 6 janvier 2015 @ 11 h 56 min

    c’est plutôt la privatisation qui nous ruine, vous n’avez rien capté !

    on dit pas que çà manque de ré-organisation, mais il faut un État fort qui fixe des règles, et pas qui privatise, c’est justement ce qui nous coule.

  • Quéniart , 6 janvier 2015 @ 13 h 08 min

    j’ai travaillé pendant 30 ans dans 1 hôpital et bien je défie quiconque d’y venir,certains apprendraient ce que c’est de travailler,il ne faut pas tout mélanger,et puis il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac,j’ai travaillé dans le privé et bien je peux dire qu’il y a des couleuvres en masse,mais je ne généralise pas,les politiques sont contre les fonctionnaires mais la plupart en sont,il est vrai dans le haut du panier,plus fainéant qu’eux tu meurs,les merdias parlent des salaires des fonctionnaires,et bien ils peuvent l’ouvrir en faisant moins d’heures ils gagnent plus qu’1 ash(agent des services hospitaliers) qui se casse le cul au taf,et pas 35 heures comme eux,je n’ai jamais fais 35 h c’est bon pour ceux qui sont dans les bureaux,quand quelqu’1 ne vient pas chez nous on continue a bosser même si l’on fait 16h d’affilés et ouais dans le privé,le gars prend son baluchon et rentre chez lui,c’est pour cela quand j’entends dire du mal sur les fonctionnaires je bondis car l’on ne peut pas tout mélanger

  • Quéniart , 6 janvier 2015 @ 13 h 09 min

    dans le privé aussi il y a 1 qui bosse 4 qui regardent

  • trahi , 6 janvier 2015 @ 13 h 32 min

    TOUT VA TRES BIEN MADAME L’ADMINISTRATION

    Allô, allô James !
    Quelles nouvelles ?
    Absente depuis quinze jours,
    Au bout du fil
    Je vous appelle ;
    Que trouverai-je à mon retour ?

    Tout va très bien, Madame la Marquise,
    Tout va très bien, tout va très bien.
    Pourtant, il faut, il faut que l’on vous dise,
    On déplore un tout petit rien :
    Un incident, une bêtise,
    La mort de votre jument grise,
    Mais, à part ça, Madame la Marquise
    Tout va très bien, tout va très bien.

    Allô, allô James !
    Quelles nouvelles ?
    Ma jument gris’ morte aujourd’hui !
    Expliquez-moi
    Valet fidèle,
    Comment cela s’est-il produit ,

    Cela n’est rien, Madame la Marquise,
    Cela n’est rien, tout va très bien.
    Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise,
    On déplore un tout petit rien :
    Elle a péri
    Dans l’incendie
    Qui détruisit vos écuries.
    Mais, à part ça, Madame la Marquise
    Tout va très bien, tout va très bien.

    Allô, allô James !
    Quelles nouvelles ?

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    Mes écuries ont donc brûlé ?
    Expliquez-moi
    Valet modèle,
    Comment cela s’est-il passé ?

    Cela n’est rien, Madame la Marquise,
    Cela n’est rien, tout va très bien.
    Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise,
    On déplore un tout petit rien :
    Si l’écurie brûla, Madame,
    C’est qu’le château était en flammes.
    Mais, à part ça, Madame la Marquise
    Tout va très bien, tout va très bien.

    Allô, allô James !
    Quelles nouvelles ?
    Notre château est donc détruit !
    Expliquez-moi
    Car je chancelle
    Comment cela s’est-il produit ?

    Eh bien ! Voila, Madame la Marquise,
    Apprenant qu’il était ruiné,
    A pein’ fut-il rev’nu de sa surprise
    Que M’sieur l’Marquis s’est suicidé,
    Et c’est en ramassant la pell’
    Qu’il renversa tout’s les chandelles,
    Mettant le feu à tout l’château
    Qui s’consuma de bas en haut ;
    Le vent soufflant sur l’incendie,
    Le propagea sur l’écurie,
    Et c’est ainsi qu’en un moment
    On vit périr votre jument !
    Mais, à part ça, Madame la Marquise,
    Tout va très bien, tout va très bien.

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