Pour Christine Tasin, qui n’a pas été interviewée par un seul média français après la décision de Belfort, il ne nous reste plus que cinq ans avant de passer à la République islamique. Christine Tasin parle du livre Al-Qaïda en France de Samuel Laurent, qui relate l’existence d’une unité d’Al-Qaïda prête à lancer le terrorisme pour imposer l’islam à toute la France. Le procureur a imaginé dans son réquisitoire du 2 juillet « que quand je critique l’islam, je critique les musulmans et que j’incite à la haine contre les musulmans. Il y a une assimilation entre islam et musulmans, comme si l’islam était une race. On a le droit de critiquer le christianisme, le communisme, mais l’islam est quelque chose à part. On est en train de sacraliser l’islam d’où le rapport avec la fameuse république islamique. La décision de Belfort montre que le travail de la justice n’est pas objectif ».
Christine Tasin se demande si la Cour d’appel de Besançon sera plus objective mais reste tout à fait positive quant à l’avenir de la France car « tout peut s’embraser pour modifier les rapports de force où tout s’inverse car les Français sont capables de risquer leur vie. »
L’Est républicain montre des enveloppes envoyées à l’imam de Belfort. Le journaliste parle de votre condamnation pour insulte à l’islam sans vous avoir parlé. La presse aussi avec la justice valide le glissement dans la société islamique?
Christine Tasin : Oui, tout à fait. La presse française va dans le sens du jugement de Belfort. Pas un seul journaliste d’un média français n’a demandé à me parler sauf une journaliste de Radio bleu dont nous n’avons pas vu la parution. Il faut montrer le danger de la situation où nous sommes. Le quatrième pouvoir est silencieux. Nous voyons le déplacement de la phase de la République française à la République islamique. D’ailleurs comme je l’ai dit dans mon intervention vidéo le tribunal de Belfort vient d’appliquer la loi islamique.
Que s’est-il passé à Belfort le jour où vous avez dit « l’islam est une saloperie » ?
Christine Tasin : Je suis venue à Belfort comme journaliste de la presse internet pour faire un reportage sur l’abattoir de l’Aïd. Des personnes appartenant à l’organisation de l’abattoir mobile sont venues m’interdire de filmer et de documenter la scène alors que j’étais dans la rue. Puis ils m’ont reconnu et ont commencé à devenir menaçants, faisant un procès de mon islamophobie, qui, je le rappelle, n’est pas un délit, mais une opinion, l’islam n’étant pas une personne. C’est dans cette situation que j’ai lancé mon « l’islam est une saloperie ».
En Europe nous avons vécu en 1989 la fin de la RDA. Dire que la France peut aussi, comme la RDA, disparaître pour laisser la place à une société islamique est donc plus que jamais réaliste ?
Christine Tasin : Oui, justement. Nous avons déjà vu dans l’histoire récente en Europe des pays disparaître comme la RDA et s’écrouler du jour au lendemain après une phase de pourrissement interne. La France peut aussi disparaître. L’Etat islamique est une réalité possible quand on voit ce qui se passe en France. Le jugement de Belfort le montre bien. Les Français doivent ouvrir les yeux car nous sommes dans un changement de civilisation avec ce que cela suppose comme crises, comme risques et comme inconnues sur les conséquences.
Vous parlez de quelles conséquences ?
Christine Tasin : L’arrivée de la guerre en France est évidente à mes yeux. Quand je parle des inconnues c’est de savoir qui va l’emporter ?
Les Français vont-ils se défendre ?
Christine Tasin : Oui, car en France il y a quand même un vieux fond révolutionnaire allié à un fond jacobin et chauvin, les Tricoteuses ne sont pas si loin que ça de nous ! Les Gaulois que nous sommes, avec leur insolence, leur individualisme, leur attachement à la liberté d’expression et à l’égalité hommes-femmes ne peuvent pas rester les bras croisés devant la disparition de notre civilisation. Vous êtes un média russe, quand on voit des images de Moscou à la fin de la fête du ramadan cela fait terriblement peur. On se dit que si c’est possible à Moscou quelles solutions faut-il donc imaginer ? Nous avons globalement 3 Français sur 4 qui pensent la même chose que nous. A quel point seront-ils capables de s’engager pour que la charia ne soit pas appliquée ou généralisée ? Je n’ose pas pour le moment être désespérée. Vous savez, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. On a déjà vu en France et ailleurs à partir d’un fait divers tout s’embraser pour modifier les rapports de force où tout s’inverse. Je pense à la Commune où tout d’un coup une grande partie de la population parisienne dit non aux Versaillais, dit non à la capitulation et qui est capable de risquer sa vie. Tout est possible.
Alors pourquoi les gens ne sortent pas déjà dans la rue ?
Christine Tasin : Oui, c’est vrai les gens auraient dû sortir dans la rue mais encore une fois cela ne se décrète pas. A mon avis cela va arriver sur un point que nous n’imaginons pas et qui peut paraître anecdotique, qui va embraser tout. Historiquement, c’est ce qui se passe à chaque fois. Il faut espérer que cela n’attende pas 150 ans car je pense que nous n’avons même pas 5 ans maintenant avant d’éviter le passage à la République islamique. La meilleure solution, évidemment, que nous appelons de nos vœux, serait une alternative politique digne de ce nom en 2017 ou même avant qui impose le respect de la laïcité, de nos lois, l’arrêt de l’immigration non choisie. Pour cela il faut un pouvoir fort qui ose sortir la France de l’Europe puisque l’Europe prétend nous gouverner et nous interdire de limiter l’immigration et les avancées islamiques. C’est notre seule chance, la seule alternative à une guerre intestine qui causerait beaucoup de souffrances, de morts et de difficultés économiques. J’ajouterai que là où nous en sommes mondialement, il faudra en passer par l’interdiction du halal, du voile dans la rue, des mosquées, bref, de l’islam tout court, tant que les musulmans ne se seront pas décidés à expurger le coran et la vie de Mahomet de toutes les horribles prescriptions dont nous voyons les effets monstrueux partout dans le monde, lapidation, mariage forcé, chrétiennes vendues, mort des apostats, des infidèles….
Et nous, adultes de ma génération, nous n’avons pas le choix. Nous devons nous battre pour ne pas laisser nos enfants et petits-enfants dans un monde islamisé. Plutôt la guerre et ses horreurs que l’horreur islamique sur toute la France, sur nos filles… J’en frémis d’horreur. Je ne parlerai pas des méfaits sur la culture et l’art si, par les élections ou la terreur, la charia était imposée en France. Imaginez le feu de joie des œuvres de la Bibliothèque nationale, imaginez toutes les œuvres époustouflantes du Louvre ou du Musée d’Orsay représentant des femmes dénudées brûlées, détruites, la Vénus de Milo abattue à la hache… Non, nous devons tout faire pour transmettre aux jeunes générations la civilisation occidentale avec sa grandeur et sa capacité à faire grandir l’être humain.
Et les arrivées de population par Lampedusa ?
Christine Tasin : Samuel Laurent a montré dans son livre que l’ennemi extérieur est à l’intérieur et qu’il est bien implanté partout. Que cela soit dans la police, dans l’armée, dans les administrations, dans les ministères, on a des ennemis de l’intérieur, des terroristes « dormants » qui attendent le feu vert d’Al-Qaïda pour passer à l’action. Il en est d’autres, qui, sans être des terroristes, sont néanmoins des ennemis, non pas parce qu’ils seraient musulmans mais parce qu’ils pensent que la charia est le meilleur des modèles possibles et qu’il doit être appliqué à tous. Je fais cette observation en côtoyant les gens dans les administrations et les entreprises et en considérant le nombre de demandes pour y porter le voile. Des responsables de l’armée nous disent qu’ils ont dans certains secteurs des directives de leur supérieur pour prendre une bonne partie de gens issus de l’immigration. La discrimination positive c’est aussi dans l’armée et dans la police. On a l’obligation de prendre des gens de l’immigration. On a ainsi le passage de la République française à la République islamique. Si la guerre éclate, on aura à faire face à une guerre d’un nouveau genre et pas à une guerre traditionnelle. Ce sera la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous aurons une guerre de cette sorte avec des immigrés susceptibles de se transformer en conquérants, entrés illégalement ou pas, et auxquels nos dirigeants n’osent pas dire non. Des pions ont été implantés un peu partout. Ces pions sont pour le moment plus ou moins dormants. Le jour où ça va sauter ça va être gravissime. C’est ce que Samuel Laurent montre dans son livre « Al-Qaïda en France » après avoir mené une enquête de plusieurs années dans tous les pays où se trouve Al-Qaïda. Samuel Laurent a rencontré des responsables qui lui ont expliqué de façon très claire qu’il y a en France une unité dormante d’Al-Qaïda qui est installée et qui s’enracine. Le jour dit cette unité aurait prévu de lancer le terrorisme pour imposer l’islam à toute la France. Samuel Laurent explique qu’il y a en France un certain nombre « de musulmans dormants », qui mangent du porc, qui boivent de l’alcool, qui se font reconnaître comme des musulmans intégrés, qui le jour J passeront aux postes de décision et pourront coordonner les attaques. Ils ont déjà leurs cibles, des hommes politiques, des islamophobes, tous ceux qui portent une entrave terrible à l’islamisation de la France.
Bizarrement on n’a pas eu du tout de démentis sur le contenu du livre. Laurent Obertone, par exemple, a été invité sur les plateaux avec des contradicteurs qui disent « vous racontez des choses qui n’existent pas ». Samuel Laurent fait un travail extraordinaire et personne ni dans les politiques, ni dans les médias n’a dit que c’est un affabulateur, qu’il n’a jamais voyagé ou qu’il aurait imaginé ces choses là … C’est d’autant plus inquiétant.
Pour votre avocat la décision de Belfort ne correspond à rien au niveau de la loi car la liberté d’opinion, la critique d’une religion, ce n’est pas la critique des gens. Vous avez maintenant reçu la décision de Belfort. Quels sont les critères évoqués dans cette décision pour vous condamner ?
Christine Tasin : En effet, nous avons reçu les attendus du procès, qui, comme nous l’avions imaginé dès l’annonce du verdict, sont ubuesques –ou monstrueux-, au choix. Rien, dans la loi française, ne permet de condamner quelqu’un pour la critique d’un dogme, et, en disant que l’islam est une saloperie je n’ai injurié personne. Or, les juges ont osé prétendre que j’avais prononcé ces paroles devant des musulmans le jour d’une fête très importante pour eux « pour viser une communauté » et ils osent affirmer que derrière le mot islam se cacherait « un public identifié » !
Une fois de plus on constate que l’islam est intouchable en France et que certains juges veulent nous en interdire la critique au motif que critiquer le dogme serait critiquer les prosélytes, sans prendre en considération que derrière notre critique il y a la volonté de se battre au premier chef pour les musulmans eux-mêmes et surtout les enfants qui n’ont pas le choix et doivent apprendre le coran et ses horreurs. Imaginez ces gamines de 5 ans voilées…
Si l’on suivait les juges de Belfort, la face de la France serait changée et nous ferions un bond en arrière de plusieurs siècles. Serait-il encore possible de critiquer le christianisme devant des chrétiens, de critiquer l’islam devant des musulmans et, cerise sur le gâteau, de le faire le jour d’une de leurs fêtes religieuses ? La réponse est non. Imaginez ce que cela signifie. Demain de nouveaux Chevaliers de la Barre seront-ils condamnés à la torture et à la mort pour avoir mangé du porc ou ne pas avoir voilé leurs femmes ?
D’ailleurs, dans le gloubi-boulga du jugement de Belfort, on découvrira qu’on me reproche des « termes injurieux ». Injurieux pour qui ? En France et en français on n’injurie pas une religion ni une doctrine, on n’injurie que des êtres humains… Or pour les juges, une fois de plus, mes mots viseraient une communauté et inciterait (qui donc ????) à la haine contre ses membres !
C’est une pratique qui a tendance à se répandre chez les juges, ils inventent un délit d’intention. Les mots employés par les prévenus à propos de l’islam ne sont pas condamnables ? Alors on va les juger sur une supposée intention qui serait la leur. Comme c’est facile ! Et pitoyable. Cela explique que l’on prenne ce jugement pour ce qu’il est, politique, tout simplement.
Nos gouvernants meurent de peur de voir des émeutes et des bombes ravager notre beau pays si on ne dit pas béni-oui-oui aux revendications islamiques. Ils n’ont rien compris ; comme à Munich, ils ne voient pas qu’ils auront et la guerre et le déshonneur et que ce n’est pas en essayant de couper les langues et les plumes qui dénoncent la réalité du danger qui nous menace qu’ils sauveront notre pays.
Mais sans doute que la médiocrité insigne de ceux qui nous gouvernent depuis quelques lustres explique cela. Ils ne veulent que gagner du temps, gouverner paisiblement et passer une patate de plus en plus chaude à leurs successeurs. Les lâches. Ils ne méritent que notre mépris.