Et on appelle ça des « faits divers » ?

Par Alain Sanders

Depuis deux ans, deux piscines de Châlons-en Champagne sont l’objet de ce que la « grosse presse » (quand elle en parle) appelle des « incivilités quotidiennes ». Exemple : fin juillet, un agent de sécurité a été agressé – chez lui – par quatre « jeunes » du quartier. Il risque de perdre un œil…

Des incivilités ? Non. Une tentative de passage en force de certains musulmans. Qui voudraient que les hommes se baignent en jogging et les femmes en djellabas… C’est bel et bien une revendication communautaro-religieuse et rien d’autre. Et certainement pas un « fait divers » champenois. Mais ça – à commencer par la direction des piscines et le cabinet du président de l’agglomération qui font dans leur froc – pas question de le dire.

A Argenteuil, on a retrouvé deux hommes – appartenant, nous dit-on sans plus de détails, à « la communauté des Antilles anglophones » – massacrés à l’arme blanche (c’est tout ce qu’il y a de blanc dans cette histoire…). L’un, connu des services de police, a été égorgé. L’autre a été décapité. « Tragique fait divers », écrit la « grosse presse ». Non. Des mœurs d’importation. Que faisaient en France ces deux hommes dont on nous dit par ailleurs qu’ils ne parlaient pas très bien français ? Poser la question serait incongru, limite raciste…

Les différentes forces de l’ordre (police nationale, police municipale, gendarmerie) ont reçu pour consigne de ne pas engager de poursuites avec les deux roues en infraction qui refusent de se soumettre à une sommation de s’arrêter. Le pire c’est que, lorsque la police parvient à interpeller quand même un délinquant motorisé (moto non immatriculée, souvent volée, non homologuée, sans casque, sans permis, sans assurance), le Parquet rend le deux roues à l’auteur des infractions. Mais surtout pas de vagues : on risquerait de passer du « fait divers » à l’émeute ethnique…

A Aix-en-Provence (Babouches-du-Rhône), un « jeune » de 15 ans, qui avait volé une Renault Laguna à Martigues (dans laquelle il avait embarqué trois « potes ») a percuté de plein fouet la voiture d’un boulanger de 23 ans. Le boulanger est mort. Un banal « fait divers » ?

A Paris, dans le XVIIIe arrondissement, une mamie de 91 ans est morte elle aussi. Elle avait été agressée par deux « marginaux » (l’un âgé de 27 ans, l’autre, une fille, âgé de 15 ans) qui l’avaient jetée à terre pour lui arracher son sac. Ils ont expliqué s’attaquer à des personnes âgées « pour éviter toute résistance ». L’info, passée à l’as (sauf dans Présent), est dans la rubrique « faits divers »…

Des pédophiles ? Oui. Mais pakistanais. Alors silence…

A Rotherham (Grande-Bretagne), un réseau de pédophiles a pu commettre des abus sexuels en toute impunité – sur 1 400 enfants – de 1997 à 2013. Les détails de cette affaire sont effrayants : « Les enfants ont été victimes de viols collectifs, d’échanges dans d’autres villes du nord de l’Angleterre, enlevés, battus et intimidés. Pour les faire taire, des enfants ont été aspergés d’essence et menacés d’être brûlés, menacés avec des armes, forcés d’assister à des viols brutaux. »

Tous ces violeurs appartiennent à des gangs pakistanais. Pourquoi ont-ils pu – et aussi longtemps – se livrer à leurs dégueulasseries sans être inquiétés ? Un rapport l’explique : « Plusieurs membres du personnel (police, élus, municipalité, services sociaux) ont décrit leur crainte d’identifier les origines ethniques des auteurs de ces actes et de passer pour racistes. D’autres se souviennent de directives claires de ne pas le faire. » Deux rapports, l’un de 2001, l’autre de 2006, avaient informé les élus locaux et la police de Rotherham de la gravité des faits. Les supérieurs de la police avaient refusé – par crainte d’être traités de racistes – d’en tenir compte. Pire : certains parents, qui essayaient de dénoncer les pédophiles pakistanais, ont été arrêtés à la place des criminels ! Certains enquêteurs – des lopettes et des salopards – ont même refusé de prendre acte des viols en disant que les enfants – les enfants… – avaient été « consentants » (sic).

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