Partout en France, dans les zones les plus reculées, les préfets imposent l’invasion migratoire. Ainsi, 65 “migrants” vont-ils être hébergés dans l’ancien hôpital des Vans, en Ardèche. Faute de place à l’école de cette commune de 2700 habitants, n’arriveront que des hommes seuls en provenance des campements parisiens. Le site prévu fait actuellement l’objet de travaux de remise en état. Ce CAO sera géré par l’association Entraide Pierre Valdo, association protestante, qui s’occupe déjà d’un centre d’accueil à Avignon. (NDLR)
L’accueil imposé de 65 nouveaux migrants de Calais dans la commune des Vans a provoqué une manifestation d’envergure le 26 novembre, à l’appel d’élus.
Le département de l’Ardèche a longtemps fait rêver avec la magnifique chanson de Jean Ferrat “La montagne”. Une chanson directement inspirée du cadre local puisque le célèbre chanteur habitait Antraigues sur Volane, village du Sud Ardèche. L’image idyllique chantée par Jean Ferrat est désormais mise à mal par la situation réelle du département.
Ainsi, Annonay, première ville d’Ardèche, 16 400 habitants, compte 3 098 chefs de famille inscrits à Pôle-Emploi, suite à la crise industrielle et de nombreuses fermetures d’entreprises ces dix dernières années. La majorité des habitants ont voté à gauche lors de tous les scrutins, en espérant l’implantation de nouvelles entreprises. A défaut d’emplois, le gouvernement socialiste leur impose, depuis un an et demi, des dizaines de #Migrants par vagues successives. Cela va de 16 migrants orphelins imposés en août 2015 à la maison d’enfants “Maison Pour Vivre” de Tournon sur Rhône à des dizaines d’arrivées d’adultes migrants, les mois suivants, du côté de Privas.
La dernière arrivée de migrants, annoncée le 4 novembre par la Préfecture de Privas, concerne la commune des Vans, dans le Sud du département. L’ancien hôpital de la commune a été réquisitionné pour accueillir 65 migrants de Calais. Il devient un centre d’accueil et d’orientation. Colère chez un certains nombre d’élus de droite. Avec Alain Barnier, élu de la commune de Viviers à leur tête, ils ont créé une association “Sauvons notre Pays”, afin de faire entendre la voix du Pays réel. Avec le “franc parler” qu’on lui connaît, et avec détermination, Alain Barnier explique : “Une action est mise en place ce samedi 26 novembre 2016 pour dénoncer et combattre l’arrivée imposée d’illégaux en Ardèche…”. “Pendant ce temps, fustige l’élu de Viviers, l’Etat a laissé mourir 327 SDF depuis le début de l’année 2016”.
Proche de Jacques Bompard, maire d’Orange, et de l’avocat Gilbert Collard, l’élu Ardéchois dénonce un véritable déni de démocratie. S’adressant au Préfet de l’Ardèche, il écrit et dénonce “un mépris pour les citoyens, et un camouflet cinglant pour les élus”. Pour déjouer tout musellement ou interdiction de la manifestation par la préfecture de Privas, les organisateurs ont décidé de “communiquer le lieu et l’heure exacte dans l’heure précédent le rassemblement et la manif….”. En somme, une action commando pour empêcher le Préfet de l’Ardèche d’interdire la manifestation.
Après les polémiques liées à la responsabilité de l’Etat lors des attentats du Bataclan et de Nice, cette nouvelle “jacquerie” en Ardèche, conduite par des élus qui affirment agir en dehors de toute étiquette politique, ravive les questions. Surtout après que le député Georges Fenech, président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats et le terrorisme, ait dévoilé que des menaces précises avaient été connues en 2009. De quoi se poser des questions sur la gestion des migrants, dont les groupes peuvent contenir des éléments infiltrés.
.