Julia Abraham : «Je ne me sens ni de la droite actuelle ni de la gauche actuelle mais je me reconnais dans un certain conservatisme»

Depuis quelques années, le FN alsacien dispose d’une nouvelle figure qui a quelque peu rajeuni l’image du parti dans cette région : Julia Abraham, qui vient tout juste de fêter ses 21 ans. Brusquement surgie de l’ombre à 18 ans avec un très bon score en mars 2011 aux cantonales de Guebwiller (éliminant le maire de Guebwiller au premier tour et recueillant près de 40% des suffrages au second tour), elle a depuis inlassablement été de tous les combats électoraux (législative, cantonale partielle) et se prépare désormais – en parallèle à son master d’allemand à l’Université de Strasbourg – à se lancer dans la bataille des élections municipales, où elle figurera en 2e position sur la liste soutenue par le FN conduite par l’avocat strasbourgeois André Kornmann.

Le FN n’a jamais atteint des sommets dans la capitale alsacienne, qui lui est sociologiquement peu favorable : ses meilleurs résultats aux élections municipales datent de 1989 (14,5% au premier tour, 12% au second). Il a par la suite souffert de la concurrence d’Alsace d’abord, et n’est plus présent au conseil municipal de Strasbourg depuis 2001. Le FN peut toutefois raisonnablement espérer y faire son retour en 2014. En effet, la dynamique montante de Marine Le Pen, l’absence probable de liste représentant une concurrence directe, et les dissensions internes de l’UMP pour désigner la tête de liste, devraient permettre de franchir la barre des 10% nécessaire pour accéder au second tour, voire mieux encore.

Julia Abraham, vous venez de fêter votre 21e anniversaire, et pourtant vous faîtes déjà figure de « vieille routière » de la politique. Pouvez-vous nous présenter votre parcours personnel ainsi que les motivations ayant conduit à votre engagement en politique au sein du Front national ?

D’un point de vue personnel, j’ai été après mon bac scientifique élève en Hypokhâgne, puis obtenu une licence d’allemand à l’Université de Strasbourg, et prépare actuellement les concours de l’enseignement. J’attache une très grande importance à mes études et à ma vie professionnelle, car je souhaite pouvoir en toutes circonstances conserver ma liberté de femme et ne pas me retrouver en situation de dépendance car je ne considère pas la politique comme une finalité professionnelle.

Dès l’adolescence, j’ai ressenti le besoin de m’engager pour défendre mes compatriotes que j’estimais victimes des gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédé à la tête du pays. Très jeune, j’ai vu en Jean-Marie Le Pen le seul homme politique à tenir un discours de vérité, avec à cœur de défendre en priorité ses concitoyens… Lorsqu’à 15 ans j’ai commencé à vouloir militer pour ne pas rester spectatrice de la situation, je me suis naturellement tournée vers le Front national et ai commencé à imprimer les tracts de la présidentielle de 2007 pour les distribuer dans la cour du collège !

Puis, à 18 ans, j’ai adhéré, et dans la foulée, me suis présentée aux cantonales de Guebwiller où je fus la plus jeune candidate de France à accéder au second tour de ce scrutin. L’an dernier, à 20 ans, j’ai réalisé un score de près de 20% des suffrages en tant que candidate à la députation dans la deuxième circonscription du Haut-Rhin, et 14% à la cantonale partielle de Munster qui suivit.

Le FN s’est affirmé tantôt de « droite nationale » (récemment encore, Marion Maréchal-Le Pen se définissait comme étant une femme de droite), tantôt « ni gauche ni droite ». Sans nécessairement mettre en opposition ces deux affirmations, comment vous situeriez-vous ?

Je ne me sens ni de la droite actuelle ni de la gauche actuelle, dirons-nous… Il y a effectivement dans le terme “droite” la notion de défense des valeurs, du patrimoine, un certain conservatisme dans lequel je me reconnais, tout comme Marion Le Pen… mais qui n’a rien à voir avec la droite actuelle, à l’image de l’UMP, qui a non seulement mené la France dans le mur lorsqu’elle fut au pouvoir, mais qui, de surcroît, s’est essuyé les pieds sur tout ce qui pouvait être caractéristique de la droite dans l’esprit des gens. Rappelons qu’il y a eu plus d’immigrés clandestins régularisés sous Sarkozy que sous Jospin par exemple…

Cette droite ne vaut pas mieux que la gauche à mon sens, car toutes deux sont soumises à l’Union Européenne et à la logique ultra-libérale. En dehors de réformes sociétales introduites par la gauche (sur lesquelles la droite RPR/UMP n’est jamais revenue), leur bilan socio-économique est des plus semblables.

“Le gouvernement qui maltraite son peuple de manière implicite par sa façon de gérer – ou non – le pays a montré ce jour-là qu’il était aussi capable de passer à l’étape suivante et n’hésiterait pas à enclencher la violence physique.”

Législatives 2012 : le concurrent écologiste de Julia Abraham pris en flagrant délit de sourire !

Depuis la campagne présidentielle de 2012, vous faîtes partie de la direction nationale du Front national de la Jeunesse. Par le passé, le FNJ a tantôt été dynamique, tantôt moribond, et semble avoir récemment trouvé un nouveau souffle. Pouvez-vous nous dire comment le FNJ envisage sa stratégie de développement à l’avenir et quels sont ses projets pour les prochains mois ?

Le FNJ est en effet des plus dynamiques ! Il faut dire que le Front national est le premier parti des “jeunes” de France : 25% des 18-30 ans ont voté Marine Le Pen aux dernières présidentielles. Pour nous, il est impératif de faire du FNJ une véritable force politique qui agisse autant sur les lieux de travail, au sein des entreprises que dans les universités, partout où la bien-pensance et les syndicats ont longtemps fait régner leur diktat. La jeunesse a cela d’intéressant qu’elle n’a pas de tabous et qu’elle se fiche de recevoir des leçons de la part de vieux théoriciens qui ont tous lamentablement échoué : notre force, au Front national, est que les faits nous donnent raison!

Le FNJ s’implante donc, depuis quelques temps, de plus en plus dans les universités et nous continuerons sur cette voie pour l’année à venir, mais notre but est aussi d’avoir un maximum d’élus de moins de trente ans lors des prochaines échéances électorales, en particulier pour les élections municipales à venir. Aux dernières législatives, un candidat sur trois était issu du FNJ, et cela s’est avéré un véritable succès : voyez comme Marion Maréchal-Le Pen remplit ses fonctions de député avec brio ! Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années.

La France a connu un sursaut inattendu à l’occasion des manifestations contre le mariage et l’adoption d’enfants pour les couples homosexuels. Vous avez participé à la plupart de ces rassemblements, pourriez-vous nous donner votre ressenti sur ces manifestations ?

J’ai participé entre autres à la Manif pour tous du 24 mars dernier, et je dois avouer avoir été sidérée par les directives de Manuel Valls à l’égard des manifestants. Le fait que la France bien élevée descende dans la rue et crie sa colère a sans doute surpris le gouvernement, mais il ne semble pas s’être remis en question une seule fois, ni même avoir tenu compte du cri de son peuple ! Et, puisqu’il faut bien y revenir, l’usage des gaz lacrymogène sur des mères de famille, des personnes âgées et des enfants en bas âge, dont j’ai moi-même été victime, est digne des techniques de répression soviétique. Le gouvernement qui maltraite son peuple de manière implicite par sa façon de gérer – ou non – le pays a montré ce jour-là qu’il était aussi capable de passer à l’étape suivante et n’hésiterait pas à enclencher la violence physique. Puisse le peuple français s’en souvenir aux prochaines élections…

Les « Manif pour Tous » ont mobilisé peu de monde en provenance du nord et de l’est de la France, qui sont des régions fortes pour le Front national. En revanche, l’ouest de la France, qui est sociologiquement une région plus faible pour le Front national, plus orientée à gauche ou vers un vote souverainiste (de type MPF), s’est fortement mobilisé. Le Front national a eu une position jugée ambivalente par certains lors de ces manifestations, puisque sa présidente Marine Le Pen n’a pas participé aux manifestations, tout en étant l’un des rares responsables politiques à affirmer qu’en cas d’accession au pouvoir elle procèderait à l’abrogation pure et simple de la loi (sans effet rétroactif).

L’un des enjeux pour le FN pourrait être d’amener à lui ces masses de manifestants, qui pourraient être tentés par le vote UMP ou par les tentatives d’engagement électoral entreprises par certains leaders des Manif pour Tous. Qu’auriez-vous envie de dire à cette France qui a, comme vous, battu le pavé ces derniers mois, mais qui ne votera peut-être pas pour les listes de votre formation politique aux prochaines échéances électorales ?

De se tourner vers la seule force politique qui tiendra sa parole non seulement sur le sujet, mais qui aura également le courage de changer les choses au niveau économique et social ! Marine Le Pen n’a pas souhaité manifester pour montrer que pour elle, le principal problème restait le chômage, l’insécurité, la dette, les gabegies de l’argent public… Et je pense qu’elle a raison. Il n’en demeure pas moins que sa position sur le mariage homosexuel a toujours été très claire.

Et je rappelle à tous ceux qui auraient encore envie de voter UMP malgré le bilan lamentable de Sarkozy que nous lui devons, entre autres, l’insertion des « théories du genre » dans les manuels et programmes scolaires !

 

Mars 2011 : première campagne cantonale pour Julia Abraham

Revenons en Alsace. Alors qu’elle a longtemps été une région de quasi plein-emploi, l’Alsace a désormais quasiment  « rattrapé son retard » par rapport au reste de la France et connait un taux de chômage similaire à celui du pays. Comment expliquez-vous cette chute brutale ?

Ce n’est pas une chute brutale, en réalité : nos barons locaux ont toujours cru que l’Alsace était préservée ad vitam eternam de la situation nationale, ce qui est ridicule. Le déclin de la situation économique alsacienne ne date pas d’hier et s’est poursuivi, là encore, sous les gouvernements de droite comme de gauche.

Ce déclin s’est amplifié du fait de la désastreuse désindustrialisation qui fait ravage dans notre pays. L’Alsace est (était) une région fortement industrialisée. La situation économique de l’Alsace aujourd’hui était donc largement prévisible car elle dépend complètement de la situation économique à l’échelle nationale, où nous sommes écrasés par les concurrences déloyales de pays ayant des coûts de production incomparables aux nôtres (sans que nous y retrouvions pour autant des différences significatives lors de l’achat de ces produits en magasin !).

À Munster, Sainte-Marie-aux-Mines, Guebwiller, les usines ont fermé les unes après les autres, en faisant ainsi des vallées “mortes”, au profit de l’une ou l’autre multinationale qui crée l’un ou l’autre emploi aujourd’hui pour le supprimer d’un claquement de doigts demain… Quant aux élus locaux, ils n’ont rien vu venir et n’ont rien entrepris pour le maintien de notre tissu productif.

“En tant que patriote, je suis opposée à l’UE qui bâillonne les peuples et pille les états, mais je suis favorable à une Europe des nations libres et des peuples souverains.”

Vous serez candidate avec Me Kornmann aux élections municipales de mars 2014. Quels seront les principaux axes de votre campagne ? Quels résultats espérez-vous obtenir à Strasbourg ?

Nombreux sont les points critiquables dans la gestion socialiste de notre belle ville ! Pour n’en citer que quelques uns, au quotidien, le prix des transports de la CTS est, par exemple, absolument exagéré. Il faut absolument s’atteler à un gel des prix à un niveau raisonnable, entre autres pour le tramway, qui pèse souvent lourd dans le budget des étudiants. Avec André Kornmann, nous tenons également à redynamiser le commerce de centre-ville, asphyxié par un accès très difficile et par une politique exagérément répressive à l’endroit des automobilistes (que Roland Ries entend encore aggraver).

Il faut également faire mention de l’insécurité, qui est toujours gravissime, en particulier dans certains quartiers tristement célèbres pour le nombre de véhicules brûlés le jour de l’an (mais aussi tout au long de l’année).

La barre des 15% (encore jamais atteinte par le FN à Strasbourg), au vu de l’espoir que représente Marine Le Pen notamment pour les classes moyennes et les jeunes, ne me semble pas inatteignable, et doit constituer notre objectif.

En tant que strasbourgeoise, il est difficile d’éluder avec vous la question européenne. Le FN est un adversaire résolu de l’appartenance de la France à l’Union européenne, tandis qu’en Europe émergent de plus en plus de mouvements puissants opposés à l’Union européenne, qu’ils soient souverainistes, populistes, nationalistes ou ultra-radicaux. Quel type d’alternative voyez-vous à l’Union européenne actuelle ? Par le biais du FNJ, disposez-vous déjà de mouvements de jeunesse partenaires en Europe ?

Que les choses soient claires : en tant que patriote, je suis opposée à l’UE qui bâillonne les peuples et pille les états, mais je suis favorable à une Europe des nations libres et des peuples souverains, qui me semble être la seule alternative. Il faut que chaque pays puisse évoluer selon ses besoins, tout en restant en étroite coopération avec ses partenaires européens (contrairement à ceux qui affirment de façon mensongère que nous voudrions nous mettre en situation d’autarcie).

Par le biais du FNJ, nous disposons d’ores et déjà de mouvements de jeunesse partenaires en Europe : les jeunes du FPÖ autrichien par exemple, les patriotes flamands, italiens… Nous avons conscience que l’avenir des peuples européens – et donc le nôtre – passera par un combat fraternel contre l’UE et les lobbys qui nous imposent leur carcan.

Un mot de conclusion pour les lecteurs de Nouvelles de France ?

Ne lâchons rien ! Notre combat est juste, nous nous battons en honneur aux générations précédentes mais également pour celles à venir. Petit à petit, les faits nous donnant raison et Le Pen ayant  toujours dit la vérité (quel qu’en fut le prix), les gens sont de plus en plus nombreux à nous faire confiance et notre mouvement trouve un écho considérable même parmi des électorats qui ne nous étaient, a priori, pas acquis. Mobilisons-nous lors des prochaines municipales, pour redonner l’espoir au peuple français !

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154 Comments

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  • 0 / 10
  • Frédérique , 14 août 2013 @ 8 h 11 min

    Dites, pourfendeur du FN, c’est qui, c’est quoi Alain MadelEin et Alliance libérale, je ne trouve rien sur le net?

  • Frédérique , 14 août 2013 @ 8 h 35 min

    @Eric Martin
    “Les gens qui dénoncent « l’ultralibéralisme » ne savent pas ce qu’est le libéralisme qu’ils assimilent à l’oligarchie mondialiste.”
    C’est bien possible, c’est même très possible, mais les libéraux ne font rien pour s’en dédouaner, vu qu’ils combattent avec plus de force les partis qui veulent se débarrasser de l’oligarchie mondialiste (1ère étape pour retrouver sa liberté) que l’oligarchie mondialiste elle-même.
    Dites nous donc quels sont donc ces partis libéraux, ces hommes providentiels pour lesquels nous devrions voter pour nous débarrasser du bipartisme actuel qui étouffe la démocratie?

  • hermeneias , 14 août 2013 @ 9 h 42 min

    C’est ça V_Parlier

    “L’état responsable” ? Faut voir !

    Il devient vite , très vite , un état nounou abusif ! Chaque personne EST “responsable”, ou devrait l’être, et l’état , constitué d’êtres humains ( si si ) , n’est pas toujours responsable.

    Donc si tu veux mon avis , mon gars(e) , il y a intérêt à ouvrir l’oeil avec l’état qui dispose de moyens de contraintes ….Cela relève du gros bon sens , et de la haute philosophie , qui , semble t-il , fait défaut à beaucoup par les temps qui courent .
    C’est aussi une évidence et une conviction forte pour le chrétien pour qui Dieu et César sont à jamais séparé et donc pour qui il n’y a absolument pas d’état infaillible et tout-puissant .

    C’est pourquoi le tout état de la mère Lepen me semble très suspect et douteux et relever d’une grossière idéologie nationalo-socialiste( pour ne pas dire autrement ) de sinistre mémoire et peu différente de celle des jacobins que nous avons actuellement au pouvoir( qui sont des étatistes et super étatistes )

  • V_Parlier , 14 août 2013 @ 9 h 59 min

    Pff… Reagan, tout en faisant de la publicité pour le libre échange, était dans les faits bien plus protectionniste que Hollande et Sarkozy qui ont défendu soi-disant tout… sauf les intérêts de notre pays. (Et c’est la preuve que si Reagan n’a pas pu faire autrement on ne pourra pas non plus, mais nous continuons d’essayer).

    Quant à la comparaison avec Besancenot, je ne vois absolument aucun point commun, aussi menu soit-il, puisque même ce marxiste-trotskiste n’ose même pas prononcer le mot “protectionnisme” et ne parle que de pousser jusqu’à l’extrême la politique actuellement menée (même déjà avant Hollande): taxes, assistanat, punition des travailleurs indépendants(*), ouverture des frontières,
    justice permissive, lutte contre le christianisme, et… libre échange mondial! Ah j’ai trouvé quand même une différence: nationalisations… d’usines déjà parties ailleurs.

    (*) C.à.d: étouffement jusqu’à ce qu’ils soient dans l’impossibilité de survivre sans frauder, puis punition bien plus sévère que celles appliquées aux criminels de rue. Au temps de l’URSS c’était en effet comme çà.

  • V_Parlier , 14 août 2013 @ 10 h 08 min

    Je ne parle pas d’un Etat infaillible et tout puissant, ni de la supposée sagesse innée d’un dirigeant quel qu’il soit. Quand je parle d’un Etat à peu près responsable je ne remonte pas plus loin que les années 60-70 (même si il y a toujours matière à critiquer certains points). Aujourd’hui on fait toute un patacaisse d’affolements avec des concepts socio-politiques qui passaient très bien, au point d’être très banals, par exemple sous De Gaulle (national-socialiste?).

    Ainsi, si le simple interventionnisme devient un moyen de contrainte inadmissible (alors que l’emprisonnement d’opposants pacifiques devient paradoxalement la norme), je me demande à quoi servira l’Etat… Même s’il n’est que César et le restera. Question du moins mauvais choix, c’est tout.

  • hermeneias , 14 août 2013 @ 14 h 59 min

    Il est évident qu’il être méfiant vis à vis de l’état ( avec un petit “e” vous noterez ) et de son POUVOIR qui peut être dévoyé très rapidement…

    Déjà à l’époque des rois soi-disant “chrétiens” des théologiens et évêques mettaient en garde contre les risques et tentations du pouvoir ( cf St Isidore de Séville VIè-VIIè siècle ).

    Bon maintenant avec votre de Gaulle qui a l’air d’être votre “saint homme” , quasi Dieu , rentrez chez vous la queue basse , vous n’avez que ce mot à la bouche et voius croyez que ça vous dispense de penser et vous allez répétant comme un abruti “de Gaulle de Gaulle de Gaulle” , en sautant comme un cabri comme dirait l’autre;
    Je n’ai qu’un profond mépris pour ce pompeux tartarin mégalomane qui ne sait jamais battu mais a beaucoup parlé , beaucoup trompé et beaucoup trahi . Le gaullisme est un fiasco à la mesure de l’imposture de son fondateur qui a ouvert grand la porte à tout ce que nous voyons actuellement. Cette grande falluche autosatisfaite et narcissique après avoir magouillé pour écarter d’autres plus légitimes et plus valeureux que lui , a accédé au pouvoir après compromis et compromission avec communistes ( Thorez le collabo), franc-maquereaux….et tout a été à l’avenant ( quand il a livré l’Algérie au FLN avec le plus grand mépris pour des pied-noirs et des harkis qui , certes , ne le vénéraient pas tout les matins . L’indépendance était possible autrement dans d’autres conditions ! Là ça a été une reddition et Sartre et Beauvoir , ces salops , ont du approuver ).

    Donc le de Gaulle qui sert de sésame magique , de quasi religion et de maitre à penser pour ceux qui ne pensent pas ….vous pouvez le remballer . On pourrait définir son régime ( de banane ) par du social-nationalisme ( avec de vagues réminiscences chrétiennes , très vagues , avec un christianisme réduit à un soi-disant “social” qui peut aussi s’appeler démagogie ).

  • V_Parlier , 14 août 2013 @ 21 h 58 min

    hermeneias, vous écrivez:
    “vous n’avez que ce mot à la bouche et voius croyez que ça vous dispense de penser et vous allez répétant comme un abruti de Gaulle de Gaulle de Gaulle ”

    Or, c’est la première fois que j’écris le nom “De Gaulle” (et une seule fois) depuis que je poste des commentaires ici. D’ailleurs pas pour le flatter ni l’idéaliser, mais pour me référer à une époque où toutes les paroles qui font trembler les moumous d’aujourd’hui n’étaient que de la simple évidence pour tout le monde.

    Quant à toutes vos considérations indignées sur quasiment tout ce qu’on peut vous dire (même quand on ne vous contredit pas), je vous les laisse et occupez vous bien. Maintenant j’ai compris pourquoi rares sont ceux qui passent du temps à vous répondre, vous le seul omniscient et le seul vrai croyant dans un monde de stupides mécréants. Si vous étiez né ailleurs vous auriez probablement fait une bon wahhabite saoudien ou quelque chose de ce genre, car finalement quand on essaie de suivre vos élucubrations et invectives diverses et variées vous êtes dans le même genre de délire.

    Salut à vous et déversez donc un dernier flot d’insultes. Vous pouvez en profiter car je ne répondrai pas.

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