Voici ce que révèle une enquête de l’INSEE : en 2010, parmi les couples qui vivent ensemble depuis au moins un an et dont au moins un des conjoints est actif, près des deux tiers déclarent mettre leurs revenus intégralement en commun. Les autres se répartissent à peu près également entre ceux qui déclarent mettre en commun seulement une partie de leurs revenus et ceux qui déclarent les séparer totalement.
Ces modes d’organisation sont stables : 90 % des couples ont toujours appliqué le même. Les conjoints se consultent plus souvent pour leurs dépenses personnelles lorsqu’ils mettent tous les revenus en commun. Autre chose, la mise en commun totale apparaît plus fréquente quand les couples sont mariés ou ont des enfants et, nécessairement, quand l’un des partenaires est inactif. Elle l’est moins lorsqu’il ne s’agit pas d’une première union ou quand le niveau de diplôme des partenaires ou leur niveau de vie sont élevés.
Il semblerait donc qu’une plus grande confiance au sein du couple soit essentiellement lié à sa stabilité, sa pérennité et à sa volonté de fonder une famille.
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