On résume : les “conservatives” et Franck Schubert, le consultant qui pilote les campagnes de défense du mariage dans les quatre États où les habitants votent le 6 novembre sur sa définition, sont accusés par tout ce que les États-Unis comptent de “liberals” (étatistes et progressistes) de faire campagne en surfant sur des peurs infondées et de mentir aux citoyens.
Pourtant, tout ce qu’ils avancent est (malheureusement) vérifié par les faits : la propagande homosexuelle à l’école, la remise en cause de la liberté religieuse et parfois d’entreprise au nom de la lutte contre les discriminations. Sans parler du fait qu’un certain lobby se comporte de façon de plus en plus agressive (exemples récents dans l’État de Washington ici, là et là) alors qu’il n’a pas encore gagné un seul référendum d’initiative populaire parmi les 32 déjà organisés sur le mariage !
Justement, du côté des partisans de la redéfinition, la malhonnêteté est une réalité. Ainsi, la coalition Preserve Marriage Washington signale un envoi important de tracts à destination des personnes âgées de l’Est de l’État vert (sa partie la plus conservatrice) qui assurent qu’en cas de rejet de Referendum 74 (donc du “mariage” homosexuel), “de nombreuses personnes âgées perdraient leur accès aux soins de santé durement acquis, leur pension militaire de retraite ou leur pension de retraite » et « auront à payer des impôts plus élevés sur les prestations sociales dont [ils bénéficient]”.
Même les quotidiens Tacoma News-Tribune et The Olympian, pourtant favorables à la redéfinition du mariage, ont dénoncé le procédé.
9 Comments
Comments are closed.