Planned Parenthood a décidé vendredi de poursuivre devant les tribunaux le Dakota du Sud en raison d’une loi imposant aux femmes qui souhaitent avorter une période de 72 heures de réflexion. A partir du 1er juillet, elles devront aussi être conseillées dans un “cellule de crise pour grossesses” que Planned Parenthood n’hésite pas à qualifier d’“anti-avortement”.
“Cette loi va plus loin que n’importe quelle autre aux Etats-Unis en s’introduisant dans la relation entre le médecin et son patient” dénonce Sarah Stoesz, Présidente-directrice générale de Planned Parenthood Minnesota, Dakota du Nord et Dakota du Sud. Elle et son organisation la jugent “inconstitutionnelle”.
Selon l’organisation pro-avortement South Dakota Campaign for Healthy Families, les avortements pratiqués dans le Dakota du Sud représentent 0,1% du total des avortements aux Etats-Unis.
Dans l’Indiana, une autre loi est contestée par Planned Parenthood. Et pour cause : elle interdit à l’organisation pro-avortement tout financement fédéral. Selon Planned Parenthood Indiana, cette loi, la première du genre aux Etats-Unis, ferait courir le risque à l’Indiana de perdre les financement fédéraux de Medicaid.