Ancien favori dans la perspective des primaires Républicaines pour la candidature du GOP à a présidentielle de 2012, Mike Huckabee, ancien gouverneur de l’Arkansas, semble être en train de flancher. Les résultats des sondages ne lui sont plus favorables : il fait désormais jeu égal et est même dépassé par l’ovni politique Donald Trump dont il est à présent sûr qu’il se présentera. S’il a renâclé à annoncer trop à l’avance sa candidature, c’est aussi pour des raisons financières. Ses prestations sur Fox News lui rapportent 500 000 $ par an, une somme qui n’est pas négligeable, d’autant plus qu’il est en train de se faire construire une maison de 3 millions de $ à Fort Walton Beach en Floride… Il ne voudrait pas subir la mésaventure qu’ont connue deux de ses amis du parti Républicain : pour avoir trop tôt évoqué qu’ils envisageaient de participer aux primaires Républicaines, l’ancien sénateur Rick Santorum et l’ancien président de la Chambre des Représentants Newt Gingrich ont perdu, avec leurs prestations télévisuelles, les salaires que Fox News leur versait. Mieux vaut, en effet, y réfléchir à deux fois. Même si ses proches collaborateurs nient qu’Huckabee ait l’intention de se retirer, la plupart des observateurs politiques le croient désormais. Un sentiment renforcé par des rumeurs selon lesquelles Huckabee aurait invité ses soutiens de Caroline du Sud – l’État où les primaires auraient été les plus faciles à gagner – à s’intéresser à une autre candidature qu’à la sienne… Mais à qui pourrait profiter le retrait d’Huckabee dans le camp Républicain ? À Trump ou à un autre outsider ?