PJ Media a établi la liste des 10 “ennemis” que “redoute le plus” Planned Parenthood (PP), l’organisation pratiquant le plus d’avortement aux États-Unis. Arrivent en 10e position, Steven Ertelt, fondateur et rédacteur en chef de LifeNews.com, en 9e position, l’infirmière et blogueuse “pro-vie” Jill Stanek, en 8e position, les Prêtres pour la vie dirigés par le Père Franck Pavone, en 7e position, les machines à ultrasons qui permettent à la femme de voir de ses yeux qu’elle porte en elle une vie humaine distincte de la sienne, en 6e position, tous les Crisis pregnancy centers (l’alternative “pro-vie” à PP, une menace pour son très rentable business construit autour de la pratique de l’avortement), en 5e position, la Susan B. Anthony List, fondée en 1991 et présidée par Marjorie Dannenfelser, qui soutient les élus pro-vie, en particulier les femmes, et qui n’est pas pour rien dans l‘évolution récente du Congrès, derrière Abby Johnson, 32 ans, ex-directrice d’un centre d’avortement récemment convertie au catholicisme. C’est aujourd’hui la militante pro-vie la plus sollicitée des États-Unis…
Et voici le top 3 des adversaires que craint le plus PP :
3) Lila Rose, présidente de Live Action. Cette jeune femme formée par le Leadership Institute (l’équivalent outre-Atlantique de l’Institut de formation politique) s’est passionnée pour le sort de l’enfant à naître dès l’âge de 9 ans et a créé Live Action à 15 ans, se spécialisant dans la réalisation et la diffusion de vidéos prises en caméras cachées prouvant que PP ne respecte pas la législation américaine, c’est-à-dire : ment, contrefait des documents, couvre des cas de viols…
2) Charmaine Yoest, présidente-directrice générale de Americans United for Life. Cette organisation regroupe les meilleurs avocats “pro-vie” du pays, selon Abby Johnson. Partisane de la politique des petits pas, AUL a remporté 28 victoires législatives rien qu’en 2011 ! Elle est derrière l’enquête parlementaire ouverte par des membres du Congrès sur l’utilisation des fonds gouvernementaux accordés à Planned Parenthood et a joué un rôle dans la décision de Susan G. Komen for the Cure de cesser de financer l’organisation pro-avortement (elle est depuis revenue dessus). Lorsque PP a accusé AUL de ne pas penser aux femmes touchées par le cancer du sein, il a oublié que Charmaine Yoest est elle-même une survivante…
1) Le candidat républicain à l’élection présidentielle. Le problème de PP, c’est que, pour la première fois, tous les candidats républicains promettent de lui couper les vivres. Si l’un de ceux que l’organisation n’hésite pas à qualifier d’“idiots” sur WomenAreWatching.org, est élu à l’automne prochain, même le plus modéré, PP devra renoncer à 385 millions de dollars annuels d’argent public ! Aucune autre organisation aux États-Unis n’a autant intérêt que le PP 1) à ce que Barack Obama soit réélu en 2012 et 2) à ce que Rick Santorum (dont elle juge les projets “terrifiants” pour son business) ne soit pas investi par le Grand Old Party.
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