États-Unis : l’émergence du “rap des champs”

Des pick-up à la place des berlines, des Stetson à la place des casquettes, des tiags plutôt que des baskets, bienvenue dans le mashup ultime : le country-rap ! Un nouveau genre, raillé par les puristes, mais qui cartonne chez les rednecks, les prolos blancs des Etats-Unis. C’est même devenue la bande-son de la rébellion white-trash. Et plus que jamais décomplexée, depuis que Donald Trump s’est installé à la Maison Blanche :

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2 Comments

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  • HuGo , 29 décembre 2017 @ 8 h 19 min

    Le commentaire est révélateur du mépris dans lequel cette Amérique est tenue : “le drapeau de la Confédération est raciste”; “personne n’a fait son ‘coming-out’ ce soir-là”…Il prouve bien que le mépris de cette grande partie de l’Amérique délaissée, trahie par les idéologues du mondialisme est réel. Leur réaction un peu sur-jouée est un indice de leur vitalité.
    Je les approuve.

  • Trucker , 30 décembre 2017 @ 17 h 59 min

    Ils sont la démonstration du processus global d’acculturation instrument de la domination mondialiste.
    Le rap qui a été l’expression de l’acculturation des noirs américains au contact des blancs ( il n’y a pas d’équivalent dans la tradition musicale africaine ) est devenu l’expression de l’acculturation des blancs au contact des noirs.

    Tout cela au profit des maisons de disques qui s’enrichissent en transformant des phénomènes de mode en “expressions culturelles”…..lesquels seront aussi éphémère que le fût en son temps le punk.

    Vouloir lutter contre l’égémonie culturelle de la gauche en lui empruntant ses concepts et modalité d’expression n’est pas des plus malin.

    Cela ne fait que contribuer à l’idée que l’expression d’une identité culturelle ne peut se concevoir sans devenir un produit marchand.

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