« Une des raisons de ma décision, c’est qu’il faut qu’il y ait un conservateur dans la course, un conservateur qui ait un palmarès dans le combat sur le problèmes moraux et culturels ». Assurément, dans le camp Républicain, l’ancien sénateur de Pennsylvanie et catholique conséquent, Rick Santorum, incarne cette nécessité qu’il a exprimée au diacre Keith Fournier, rédacteur en chef de Catholic Online.
Marié, père de sept enfants dont le dernier est une petite fille de trois ans atteinte de trisomie 18 (syndrome d’Edwards), Rick Santorum, après avoir été le n° 3 du GOP au Sénat, a connu, à partir de 2006, politiquement parlant, une « traversée du désert » : il voit, comme chrétien, un temps d’épreuve, de méditation et de purification.
Il devrait annoncer sa candidature à l’investiture Républicaine le 6 juin en Pennsylvanie puis partir faire campagne dans l’Iowa et le New Hampshire, deux États clés pour les primaires.
La probabilité qu’il se présente a poussé FOX News à suspendre sa collaboration en mars à la chaîne, en raison d’un possible conflit d’intérêts. Santorum avait créé, le mois suivant, son comité exploratoire.
Ce champion du combat pro-vie chez les Républicains, possède de nombreux soutiens chez les conservateurs sociaux, mais n’est pas encore un champion des sondages : le dernier Gallup du 26 mai ne lui donnant que 2 % d’intentions de vote, très loin derrière les candidats déjà déclarés ou probables : Mitt Romney (19 %), Sarah Palin (15 %), Ron Paul (10 %), Newt Gingrich (9 %) ou Herman Cain (8 %).