Mitt Romney a aisément remporté les élections primaires républicaines organisées mardi dans le Connecticut (67,4%), dans le Delaware (56,5%) à New York (62,4%), en Pennsylvanie (58%) dans le Rhode Island (63,2%). Celui qui a de grandes chances d’être le candidat du Grand Old Party à la présidentielle de l’automne doit maintenant choisir son colistier : il doit enthousiasmer la base républicaine du Tea Party ainsi que la droite religieuse et avoir une expérience de gestionnaire et la carrure d’un(e) président(e) potentiel(le) – le vice-président remplaçant le président au pied levé en cas de décès, démission, incapacité ou impeachment de ce dernier. Certains noms circulent, comme les sénateurs Marco Rubio (près duquel Mitt Romney est apparu lundi) et Rob Portman, le représentant Paul Ryan ou le gouverneur du New Jersey Chris Christie.
Newt Gingrich annoncera mardi prochain qu’il renonce à poursuivre l’aventure. L’ancien président de la Chambre des représentants a invoqué hier le réalisme, après une série de défaites – il a réalisé 10,3% dans le Connecticut, 27,1% dans le Delaware, 12,9% à New York, 10,5% en Pennsylvanie et 6,1% dans le Rhode Island. Sa dette de 4,3 millions de dollars n’est sans doute pas pour rien dans cette décision. Reste Ron Paul, le représentant du Texas, qui profite de cette campagne perdue d’avance pour faire la promotion des idées libertariennes. Ses scores aux dernières élections primaires sont d’ailleurs tout sauf ridicules : 13,5% dans le Connecticut, 10,6% dans le Delaware, 15,7% à New York, 13,2% en Pennsylvanie, 23,9% dans le Rhode Island…
L’objectif des Républicains est désormais de battre Barack Obama et peu à peu, l’unité se fait autour de Mitt Romney, comme en témoignent certaines déclarations récentes de Michele Bachmann ou de Rick Santorum.