Il avait menacé, en septembre dernier, de brûler des Corans. Puis, devant l’indignation suscitée, avait suspendu sa menace. Conséquence : deux églises catholiques avaient été attaquées au Pakistan. Cette fois-ci, il vient de mettre son inconsciente menace à exécution.
Le pasteur américain Terry Jones, du Dove World Outreach Center (Dove Ministries, Inc.) de Gainesville (Florida), a brûlé un Coran devant une trentaine de ses fidèles après un simulacre de “procès” dont le résultat fut que le Coran jugé “coupable” fut “exécuté”. Conséquence : différents groupes islamiques du Pakistan ont décrété une journée de manifestations le 25 mars prochain, qui sera celle de tous les dangers pour la petite communauté, déjà tant persécutée, des catholiques pakistanais.
Mgr Lawrence Saldanha, archevêque de Lahore et président de la Conférence épiscopale du Pakistan a condamné dans les termes les plus vifs l’acte irresponsable du “pasteur” d’une de ces innombrables sectes fondamentalistes qui fourmillent aux États-Unis : « Je condamne cet acte de pure folie qui ne représente en aucune manière les valeurs chrétiennes ou les enseignements de l’Église. Nous regrettons de constater que quelqu’un qui se dit lui-même pasteur soit ignorant de sa propre religion comme des convenances ».
Un fondamentaliste allumé est saisi par l’ivresse de la vengeance. Mais ce sont les catholiques qui vont trinquer…
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