Selon des officiels du gouvernement américain, s’exprimant sous les conditions de l’anonymat, et au fait de la situation, les États-Unis sont prêts à lancer des missiles sur les installations de défenses anti-aérienne de la Libye, en soutien aux premières opérations de reconnaissance des Mirages et des Rafales français sur le territoire libyen. Ces officiels ont précisé que les États-Unis se réservaient le droit de frappes ultérieures en fonction de la réaction libyenne aux opérations française et britannique. Les États-Unis disposent en Méditerranée d’au moins deux destroyers lance-missiles (USS Barry et USS Stout), d’autres bâtiments de surface et d’un sous-marin (USS Providence). Tout en précisant qu’aucune force armée américaine ne mettrait le pied sur le territoire libyen, Hillary Clinton, secrétaire d’État, a précisé que les États-Unis soutiendraient militairement la coalition mise sur pied par le gouvernement français « pour soutenir l’application » de la résolution du Conseil de sécurité de l’O.N.U. qui prévoit une zone d’exclusion aérienne et l’utilisation de la force armée « nécessaire ». En visite officielle an Brésil, Obama s’est contenté dé déclarer que les États-Unis, de conserve avec la coalition, étaient prêts « à agir et à agir sans délai ».