Alors que les autorités japonaises luttent avec courage mais de manière semble-t-il désespérée – les radiations seraient désormais trop puissantes pour permettre le survol du site électro-nucléaire de Fukushima par des hélicoptères équipés en bombardiers à eau –, les spécialistes américains s’inquiètent des risques d’accidents de type “Fukushima” aux États-Unis, et estiment désormais que 65 centrales nucléaires présentent des risques potentiels. Selon les experts, 104 réacteurs nucléaires en activité sur le territoire américain sont situés sur des zones de à risque. Les installations semble-t-il les plus vulnérables se trouvent sur les failles géologiques du Diablo Canyon et de San Onofre (voisines de la faille de San Andreas, en Californie, popularisée par tant de films-catastrophe américain…) et proches de l’Océan pacifique.
Sur la faille de San Onofre, San Clemente compte deux réacteurs nucléaires (risque de tremblements de terre sur une échelle de 0 à 6 : 4).
Sur la faille du Diablo Canyon, Avila Beach (à une vingtaine de km de la ville de San Luis Obispo), compte également 2 réacteurs (risque 5).
Ces deux seuls sites – dans les trois premiers en matière de risque majeur sur les soixante-cinq centrales à risque – présentent un danger potentiel pour plus de 18 millions d’habitants (populations situées dans un rayon de 80 km des réacteurs nucléaires).