150 leaders influents de la droite sociale-conservatrice (souvent qualifiée de “religieuse” en France) se sont réunis vendredi et samedi dans l’État du Texas pour tenter de se mettre d’accord sur un soutien collectif à un candidat républicain alternatif à Mitt Romney qui a déjà remporté une élection primaire (New Hampshire) et un caucus (Iowa). Des représentants de chaque candidat, y compris de Ron Paul et de l’ancien gouverneur du Massachusetts, ont été entendus. “Ce que je croyais impossible a finalement été possible”, a commenté à l’issu du rassemblement Tony Perkins, le président du Family Research Council. Après trois tours de scrutin, « un consensus fort a émergé autour de la candidature de Rick Santorum“. Et Perkins de parler d’une « majorité claire et nette”. Dès le premier tour, les favoris ont été Perry, Santorum et Gingrich mais le premier n’a pas obtenu assez de suffrages pour participer à la finale. Santorum a remporté l’élection avec 85 voix sur 114 tandis que 36 dirigeants d’organisations inscrits ne se sont pas exprimés.
Comme en 2008, les sociaux-conservateurs partent très divisés : Gary Bauer soutient Rick Santorum, Donald Wildmon a exprimé publiquement sa préférence pour Newt Gingrich, comme d’ailleurs Beverly LaHaye, George Barna, Jim Garlow, Richard Lee, Tim LaHaye ou encore Mat Staver. C’est l’inconvénient d’avoir autant de candidats ouvertement pro-vie et pro-famille…
Alors que la primaire républicaine de Caroline du Sud a lieu samedi 21 janvier prochain, un sondage de American Research Group donne, parmi les sympathisants républicains ayant l’intention de voter, 29% pour Romney, 25% pour Gingrich, 20% pour Paul, 7% pour Santorum, 1% pour Huntsman Jr et 7% d’indécis. L’État du Palmetto est l’un des plus conservateurs des États-Unis.