Imane Boudlal, qui était hôtesse d’accueil dans un restaurant de l’hôtel Grand California, a engagé des poursuites à Los Angeles contre son employeur, Disneyland, qui lui avait demandé de choisir entre retirer son hijab, travailler hors de la vue des visiteurs ou quitter son travail.
Le désaccord date de 2010 lorsque Boudlal apprend, à l’occasion de son examen de citoyenneté américaine, qu’elle peut porter son hijab. Elle travaille alors depuis deux ans et demi et commence à porter cette pièce de tissu qui entoure la tête. La direction lui intime à plusieurs reprises l’ordre de cesser. Un compromis est envisagé, lui faisant porter un costume féérique dont un chapeau qui dissimule le hijab, mais il est finalement refusé par Boudlal qui est renvoyée. Elle porte alors plainte auprès de la Commission pour l’Égalité des Chances à l’Emploi et, la semaine dernière, reçoit l’autorisation d’engager des poursuites.
Son avocat dénonce, outre le licenciement, les moqueries et injures dont Boudlal aurait fait l’objet de la part de ses collègues du restaurant.
Ce n’est pas la première fois que Disneyland est confronté à ce type de revendications. Également en 2010, Noor Abdallah, une employée de Chicago, portait le hijab mais avait accepté le compromis du costume avec un chapeau.
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