Député du Texas au Congrès de Washington, le Républicain libertarien Ron Paul, 75 ans, a annoncé officiellement avant-hier dans l’émission « Good Morning America » sur ABC, qu’il briguait, pour la troisième fois, l’investiture du parti Républicain pour l’élection présidentielle de novembre 2012.
Ron Paul est vraiment un personnage à part dans le paysage politique américain. En vrai libertarien il est, par exemple, favorable à la libéralisation de l’usage de la marijuana. Mais, en tant qu’ancien médecin obstétricien, il est contre l’avortement, tout en estimant que ce n’est pas à l’État fédéral, mais aux États de l’Union, de traiter de cette question. Il est favorable à la disparition de la direction fédérale des impôts (Internal Revenue Service, IRS), au retour de l’étalon-or – il fait vraiment trembler le FED car il est le président de la commission de la Chambre qui s’occupe de la “banque centrale” des États-Unis – et au retrait des États-Unis d’Irak et d’Afghanistan.
Un des politiciens préférés du mouvement du Tea Party, Ron Paul est capable, comme il l’a démontré dans le passé, de lever des fonds non négligeables pour sa campagne. Mais ses chances d’être le vainqueur des primaires Républicaines sont extrêmement faibles.