Dans une tribune intitulée “2016 : the real Republican race”, l’éditorialiste du quotidien d’information britannique de gauche The Guardian Paul Harris liste les candidats conservateurs potentiels pour l’élection présidentielle américaine de… 2016, considérant celle de 2012 à peu près perdue d’avance pour le Grand Old Party et les candidats à son investiture bien “ternes”.
Paul Ryan, représentant dans le Wisconsin confortablement élu pour la 7ème fois d’affilée fait partie de ces jeunes (ou moins jeunes!) pousses prometteuses. Marco Rubio, l’“Obama hispanique républicain” aussi : cette étiquette suffit à faire de lui “une personne plus intéressante à suivre que la totalité de la récolte de 2012” aux yeux d’un Paul Harris en mal de diversité. Sont également cités Chris Christie, gouverneur du New Jersey, Mitch Daniels, gouverneur de l’Indiana et Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride (“populaire dans un État clef, apprécié par les conservateurs, pas repoussoir pour les centristes”). De plus, note Harris, la femme de ce dernier est hispanique et il parle espagnol. De quoi aider le Parti républicain à prendre “la bonne direction sur le plan démographique”…