Alors que l’Arizona est sévèrement touché par l’immigration clandestine, la justice et le gouvernement font front commun contre ce problème. Une disposition prise par cet État américain, qui autorise les contrôles au faciès, a été validée par un juge fédéral américain.
Afin de lutter contre les problèmes engendrés par l’immigration clandestine, le gouverneur républicain de cet État, Jan Brewer, avait déjà pris des mesures notables en la matière. En août dernier, elle avait notamment fait passer une loi qui empêche les jeunes clandestins de passer leur permis de conduire alors même que le Président Barack Obama avait permis aux immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés illégalement sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, n’ayant pas d’antécédents judiciaires, d’obtenir un permis de travail de deux ans et de passer le permis de conduire. Une mesure qui ne passe pas du tout en Arizona où les Républicains tiennent la dragée haute au pouvoir fédéral.
Bien que certaines associations aient dénoncé les contrôles au faciès, le texte l’instaurant est néanmoins soutenu par plus de 65% des Américains. Un tiers des 6,6 millions d’habitants de l’Arizona ne sont pas nés aux États-Unis et quelque 460 000 personnes, selon les estimations, sont en situation irrégulière.
“Alors que personne ne peut nier que l’Arizona porte le fardeau de l’impact de l’immigration clandestine, le gouvernement fédéral a largement ignoré les appels au secours de l’Arizona et ses demandes de ressources supplémentaires”, avait indiqué l’État de Cuivre dans un recours devant la Cour suprême. L’Arizona avait notamment expliqué que 17 % de ses détenus étaient des clandestins.
3 Comments
Comments are closed.