Luke VanderBleek et Glenn Kosirog, deux pharmaciens de l’Illinois, avaient été contraints en 2005, en vertu d’un décret de celui qui était alors le gouverneur de l’État, le Démocrate Rod Blagojevich, grand ami d’Obama mais actuellement en prison…, de vendre dans leurs officines la « pilule du lendemain ». Les deux pharmaciens avaient poursuivi l’État devant les tribunaux, mais leur plainte jugée irrecevable par un tribunal de première instance. La Cour suprême de l’État, saisie par les plaignants, avait arrêté en 2008 que la plainte était tout à fait recevable autorisant ainsi l’affaire à retourner devant un tribunal fédéral. Un juge fédéral de Circuit du comté de Sangamon, John Belz, a jugé, mardi dernier, que la loi de l’État de l’Illinois obligeant la vente de la « pilule du lendemain » violait celle garantissant le respect de la clause de conscience. Le ministre de la Justice de l’Illinois a immédiatement déclaré qu’il ferait appel de la décision du juge. Mark Rienzi, professeur de droit à la Catholic University of America, et l’un des conseillers juridiques des deux pharmaciens, s’est dit satisfait de la décision du juge Belz en ce qu’elle reconnaît « que les gens n’ont pas à abdiquer leurs croyances religieuses en entrant dans le monde des professionnels de la santé ».
À noter, dans cette affaire qui a réjoui les milieux pro-vie de l’Illinois, que la Chambre des Représentants de l’État du Missouri a donné son feu vert à la discussion d’un projet de loi protégeant la clause de conscience des pharmaciens qui refusent de vendre la « pilule du lendemain ». Il faudra que ce projet de loi soit voté par la Chambre pour être présentée au Sénat du Missouri.