Chicago, la ville où Barack Obama a débuté sa carrière en tant que travailleur social, connaît l’un des taux de criminalité les plus élevés des États-Unis. Dans les quartiers sud, où la population est à 90% afro-américaine, 59 gangs et plus de 600 factions s’affrontent sauvagement. Au cours du premier semestre 2012, le nombre d’homicides a augmenté de 40% et on a dénombré plus de morts par balles à Chicago que de soldats américains tués en Afghanistan.
Lorsque le président s’y rend, c’est seulement pour assister à des dîners de financement de campagne. Dans les districts d’Englewood et de Woodlawn, il ne met pas les pieds, alors que c’est le vote des Noirs qui l’a fait élire. Beaucoup s’étonnent de ne pas entendre un mot de la Maison Blanche à propos de cette hécatombe.
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