L’archevêque de Lahore et président de la Conférence épiscopale du Pakistan, Lawrence Saldanha, dans un entretien téléphonique accordé à la branche anglaise de l’association Aide à l’Église en Détresse (AED) le 4 avril, a suggéré l’arrestation du pasteur Terry Jones par le gouvernement américain :
- « Au vu des conséquences de ses actions dans le monde entier, [le pasteur] devrait être mis sur surveillance et réfléchir sur le mal qui a été fait. Le gouvernement américain parle de liberté religieuse, mais nous l’appelons à empêcher de telles actions accomplies par des extrémistes et autres fondamentalistes chrétiens ».
Évidemment, l’arrestation du pasteur Jones, au motif d’avoir brûlé un exemplaire du Coran, est juridiquement impossible aux États-Unis, et la démarche de l’archevêque pourra sembler quelque peu saugrenue. Elle est toutefois fondée dans son appel à réfléchir sur les conséquences de nos paroles et de nos actes : ce qui ne s’adresse pas qu’au pasteur Jones mais à tous – y compris aux musulmans.
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